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Analyse Grains et matières premières

Le commerce du blé montre peu de confiance dans la nouvelle récolte

25 Avril 2024 - Jurphaas Lugtenburg

Le commerce européen envoie des signaux mitigés. Le dernier contrat pour l'ancienne récolte sur le Matif est en difficulté tandis que le premier contrat pour la nouvelle récolte avance. Aux États-Unis, le prix du blé continue de croître sans relâche. Des doutes subsistent quant au maïs, en partie à cause d'une demande décevante en éthanol.

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Le contrat blé de mai sur le Matif a clôturé hier en baisse de 1 € à 208,50 € la tonne. Sur le CBoT, le blé était de nouveau en hausse, clôturant en hausse de 1,6% à 5.94½ $ le boisseau. Le maïs a chuté de 1,2 % à 4.37¾ $ le boisseau lors de la dernière séance de bourse à la bourse de Chicago. Le soja a évolué principalement latéralement, clôturant en baisse de 0,1 % à 11.66 $ le boisseau.

Les négociants en blé du Matif envoient des signaux contradictoires. Le contrat de mai – le dernier contrat pour la récolte 2023 – est sous certaines pressions. Plusieurs analystes expliquent cette situation par l'offre importante de blé sur le marché européen, due en partie à des exportations décevantes et à des importations relativement importantes en provenance d'Ukraine.

Les négociants sont beaucoup moins certains que la balance du blé reste aussi large. Le premier contrat pour la nouvelle récolte a sensiblement augmenté la semaine dernière et s'est clôturé hier à 228,50 € la tonne. L'écart entre les contrats de mai et septembre est relativement important à 20 €. Surtout quand on considère que le contrat de mai expire dans quelques semaines.

L’annonce selon laquelle le président américain Biden a soumis au Parlement le plan de soutien à l’Ukraine suscite également quelques troubles sur le marché céréalier. Certains analystes soupçonnaient que l’armée ukrainienne était à bout de souffle. Kiev pourrait donc être contrainte de s’asseoir avec le Kremlin sur des négociations de paix. L’argent et l’équipement militaire des États-Unis donnent un coup de pouce à l’Ukraine, mais augmentent également le risque que la guerre se prolonge. Les difficultés des agriculteurs ukrainiens en matière d’exportation de céréales, de prix bas et de pénurie de main-d’œuvre perdurent.

Baisse de la production d'éthanol
Aux États-Unis, le maïs souffre des chiffres décevants des exportations. Les États-Unis ont exporté 22 millions de tonnes de maïs jusqu'à présent cette saison, contre 24,5 millions de tonnes prévues par l'USDA. De nouveaux chiffres de production d'éthanol ont été ajoutés. La semaine dernière, 954.000 983.000 barils d'éthanol ont été produits. Cela représentait 1,3 11,4 barils par jour une semaine plus tôt et XNUMX % d'éthanol en moins était produit par rapport à la même semaine de l'année dernière. La demande d'essence est encore plus à la traîne, avec une demande inférieure de XNUMX % par rapport à la même semaine de l'année dernière. Selon certains analystes, cela indique que moins de maïs pourrait être nécessaire pour la production d'éthanol, qui est mélangé à l'essence comme biocarburant.

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