Le secteur laitier dynamisé par les importations chinoises

L'USDA a publié ses attentes pour l'année dans son rapport annuel. De solides performances sont attendues pour le secteur laitier mondial en raison de la croissance des importations chinoises.

La Chine a importé beaucoup plus de produits laitiers entre janvier et mai que l’année dernière. Au total, les importations ont augmenté de près de 17 % pour atteindre environ 6,4 milliards de dollars. Les importations au cours des cinq premiers mois de l'année ont été supérieures d'au moins 5 % au niveau de l'année dernière. L'USDA s'attend à ce que les importations chinoises de lait écrémé en poudre atteignent un niveau record de 50 480.000 tonnes cette année.

Approvisionnement en lait européen
Les approvisionnements européens en lait étaient inférieurs aux niveaux de l'année dernière en raison des conditions climatiques froides au cours des premiers mois de l'année. Les conditions climatiques se sont améliorées grâce aux pluies du milieu du printemps, favorables au développement de l'herbe. Au cours des 5 premiers mois, la baisse totale de la production laitière a été limitée et l'offre de lait n'a été inférieure que de 0,3% à celle de l'année dernière. L'USDA estime la production laitière européenne totale pour 2021 à 158,5 millions de tonnes, soit une augmentation d'environ 1 % par rapport à l'année dernière. Une production laitière plus élevée par vache devrait compenser la taille réduite du troupeau.

Australie et Nouvelle-Zélande
Les prévisions concernant la production australienne de bétail et de lait ont été révisées à la baisse. Initialement, on s'attendait à une augmentation du nombre de vaches de 1 %, mais le départ inattendu des producteurs laitiers pour se tourner vers les bovins de boucherie a donné lieu à une prévision d'une baisse de 1 % du cheptel laitier. La production laitière pour 2021 sera donc revue à la baisse de 2% à 9,2 millions de tonnes.

La production laitière néo-zélandaise devrait croître de 1 % cette année pour atteindre 22,4 millions de tonnes. Un rendement par vache plus élevé devrait compenser le déclin du cheptel laitier. La production laitière a augmenté de 6 % sur un an de janvier à mai. La principale période de production (d’août à décembre) reste à venir, où environ 60 % de l’offre annuelle totale sera produite.