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Recherche : l'engouement pour la culture du carbone grandit

24 janvier 2022 - Editeurs Boerenbusiness

Dans l'élevage laitier néerlandais, il y a un enthousiasme croissant pour la culture du carbone sur les « prairies permanentes ». Outre le fait que les producteurs de carbone constituent une source de revenu durable supplémentaire pour l'éleveur laitier, l'aspect social positif est également d'une grande importance. C'est le résultat d'une enquête auprès des producteurs laitiers de Boerenbusiness.

La culture du carbone signifie que les travailleurs agricoles s'efforcent de fixer davantage de matière organique dans le sol. La matière organique est composée à 50 % de carbone (C). Plus de C dans le sol signifie finalement moins de CO2 dans l'atmosphère. De cette manière, les agriculteurs contribuent aux objectifs climatiques et à un meilleur environnement. Pour les encourager davantage à le faire, ils peuvent recevoir une compensation pour cette contribution, les soi-disant crédits carbone. Ceux-ci représentent la quantité de CO2 extraite. Et cela est intéressant pour les entreprises qui souhaitent compenser leurs émissions. Ils achètent ensuite des crédits à ces agriculteurs.

Ce sont précisément ces deux éléments mentionnés dans l'enquête comme une raison de prendre au sérieux la culture du carbone. La réponse a donc été élevée.

Prairie permanente
La recherche s'est concentrée sur la capture de CO2 dans les prairies permanentes. Cette prairie a un âge minimum de cinq ans. L'apport de matière organique à partir des résidus de culture y est important et la dégradation est faible, car il n'y a pas d'arrachement. Cela contribue à la qualité du sol, à la production d'herbe et à la capacité de rétention d'eau. Cela crée encore plus d'avantages pour l'agriculteur, alors qu'il n'a pas à faire ou pas grand-chose pour cela. Tant qu'il respecte les règles du pâturage permanent et essaie d'ajouter autant de matière organique que possible à son sol.

Rendement
L'enquête comprenait une question sur ce que les agriculteurs attendent en termes de rendement de la culture du carbone sur les prairies permanentes si aucun coût d'entrée ne s'applique. En réponse, 37.5% indiquent vouloir jusqu'à 100 € par hectare et par an. Une plus grande proportion indique qu'ils trouvent plus de 250 € réalistes. Diverses études ont montré qu'entre une et deux tonnes de CO2 par hectare et par an peuvent être captées aux Pays-Bas. A un prix par exemple de 2 € la tonne (crédit carbone), le rendement serait compris entre 60 € et 60 €. Dans les précédents projets similaires d'agriculture de carbone, des prix de 120 € à 30 € et plus ont été payés par crédit.

Sur la base des résultats de l'enquête et des prix du marché mentionnés ci-dessus, un bon nombre d'éleveurs laitiers seraient donc disposés/capables de participer à un projet néerlandais. Bien sûr, à ces prix et circonstances, il faut aussi trouver des acheteurs de crédits. La compensation volontaire des émissions de CO2 est devenue un sujet important, qui reçoit de plus en plus d'attention. Sur cette base, on s'attend à ce que de plus en plus d'acheteurs s'inscrivent à ce type de projet dans un proche avenir. La compensation des émissions néerlandaises est également compensée aux Pays-Bas avec ce type de projets, ce qui rend ce type de compensation attractif.

Durée du projet
Il faut cependant noter que capter le CO2 et le mesurer prend plusieurs années. Les agriculteurs indiquent qu'ils veulent rapidement ajouter du beurre au poisson. 42% disent vouloir participer pendant un an, 22% disent vouloir participer pendant deux à trois ans. Environ 13 % souhaitent participer pendant trois à cinq ans et un peu moins de 6 % souhaitent participer pendant 10 ans ou plus. Cela produit donc un tableau hétéroclite dans lequel la préférence est donnée à une courte durée du projet, mais que cela est en contradiction avec la pratique où trois à cinq ans semblent minimes. L'enquête montre que le revenu supplémentaire (60%) est une raison de participer à un projet d'agriculture carbone. Pour 30% (aussi) le climat et l'environnement sont des facteurs importants.

Quand le point touche-t-il le poteau ?
Si l'on regarde les souhaits et les idées des éleveurs laitiers et la pratique de mesure et d'enregistrement du CO2 dans les prairies permanentes, les esprits semblent mûrs pour démarrer un certain nombre de projets de ce type et les mettre en relation avec des acheteurs de droits de compensation de CO2.

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