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Les producteurs laitiers ont raison avec les droits de phosphate

1 février 2022 - Éditorial des affaires des agriculteurs

Trois éleveurs laitiers qui ont rencontré des difficultés avec l'introduction du système de droits sur les phosphates à la mi-2015 ont eu raison par le juge d'avoir été touchés de manière disproportionnée. Le Tribunal d'appel du commerce et de l'industrie (CBb) a cassé les décisions du ministre de l'Agriculture, de la Nature et de la Qualité alimentaire dans les dossiers en trois arrêts. Le juge ajoute une nuance importante à l'objectif du système de droits sur les phosphates.

Les rapports ci-dessus jurisprudence.nl† Cela concerne les exploitations laitières qui n'avaient pas de vaches laitières sur l'exploitation à la date de référence du régime des droits de phosphate (2 juillet 2015). Deux producteurs laitiers se convertissaient à une ferme biologique et n'avaient aucun animal dans la grange ce jour-là. Le cheptel de la troisième ferme était plus petit à la date de référence en raison d'une combinaison de facteurs. Il avait reçu un diagnostic de para-TB dans sa ferme et il avait également affaire à un étalon défaillant. Dans les trois cas, le système de goulot d'étranglement n'offrait pas de solution.

Système non destiné à rendre la récupération impossible
Dans les arrêts de ces trois affaires, le juge fait une nette distinction vers le but ultime du système des droits sur les phosphates : stopper l'expansion du cheptel laitier, afin que les Pays-Bas puissent conserver la dérogation de l'Union européenne. Il n'était pas question d'expansion au niveau des trois exploitations laitières concernées, nuance le juge. Le système des droits sur les phosphates n'a pas pour but de rendre impossible la restauration d'un troupeau de bétail en raison de circonstances particulières ou d'une diminution involontaire, comme l'indique l'arrêt.

Dans la mesure où les trois éleveurs laitiers ont réduit leur cheptel aux effectifs autorisés par le passé et effectivement gardés sur place, il n'est pas question d'une expansion qui menace la dérogation. Le ministre doit donc accorder une dérogation. Le juge décide que le ministère de l'Agriculture doit rendre une nouvelle décision dans ces trois affaires dans un délai de six semaines, en tenant compte des arrêts.

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