Les grèves dans les usines ne font que faire baisser les prix du lait au comptant

Le fait que les travailleurs de la production du secteur laitier (FrieslandCampina et Bouter Cheese) soient également en grève au plus fort de l'approvisionnement en lait déjà abondant est une malheureuse coïncidence. Du moins pour les producteurs. Les sociétés commerciales profitent de la situation, elles profitent simplement de l’agitation et du mouvement. Surtout sur le marché spot du lait, il a fallu tout mettre en œuvre pour trouver des acheteurs pour les volumes largement disponibles. Cela se traduit par une baisse des prix spot du lait, qui sont fortement sous-évalués par rapport aux matières premières. Le marché néerlandais tire le marché allemand vers le bas. 

Chambre dans l'ascenseur
La crème et le lait écrémé concentré gagnent du terrain, principalement en raison de la hausse des températures dans cette partie de l'Europe. Cela renforce la demande du segment frais, en combinaison avec le début de la saison touristique en Europe du Sud. De plus, la crème est fortement sous-évaluée par rapport au beurre, ce qui déclenche les chineurs.

Le lait en poudre bénéficie de l'Onil tendre
Le marché laitier permanent ne prête pas beaucoup d'attention aux grèves. Dans l’ensemble, le marché semble assez stable, avec des prix qui évoluent principalement latéralement. Le lait écrémé en poudre gagne du terrain grâce à la hausse du commerce laitier mondial. L'appel d'offres algérien Onil crée une demande supplémentaire. Cela soulagera le marché de la poudre des stocks croissants ces derniers mois.

Le marché du fromage semble également assez stable, notamment le Gouda et l'Edam. Les âges d’extradition sont jeunes et sont également en baisse. De plus, les prix plus bas dans les rayons des magasins stimulent les ventes.