Fonterra grossit à nouveau sur ses os

Le chiffre d'affaires a augmenté l'année dernière 13,6 milliard d'euros. Les bénéfices ont plus que grimpé, grâce aux seules opérations commerciales normales. A cela s'ajoute la vente de la filiale chilienne Soprole à une entreprise laitière péruvienne. Pour les membres, cela s'est traduit par un doublement du dividende (+0,50 $NZ).  

L'entreprise a profité de la bonne performance commerciale pour réduire sa dette de près de 40 %, passant de 5,2 milliards de dollars néo-zélandais à 3,2 milliards de dollars néo-zélandais. La coopérative a également racheté pour environ 50 millions de dollars néo-zélandais d'actions à des membres pour la plupart qui ne sont plus actifs.

Avec la vente de Soprole et de la dernière méga-ferme chinoise, Fonterra est presque libérée du vieux fardeau dont elle voulait se débarrasser. Seule la vente de DPA Brésil à Lactalis n'est pas encore définitive. Une contribution positive peut également en résulter.

Après cela, Fonterra est redevenue une entreprise principalement néo-zélandaise (et un peu australienne). L’offre de lait exprimée en litres a légèrement diminué l’année dernière. Fonterra est également confrontée à des limites de production, en partie à cause du climat. Les niveaux moyens de matières grasses, de protéines et d’autres ingrédients présents dans le lait ont continué d’augmenter.  

Outre le lait, Fonterra investit également dans les substituts laitiers. Cela se fait grâce à une coentreprise avec DSM-Firmenich, appelée Vivici. Pour l’instant, il s’agit encore avant tout d’une entreprise de recherche, mais elle doit surtout remplacer les protéines du lait. De plus, Fonterra a pris une participation dans une entreprise qui fabrique des probiotiques, tout comme Yakult.

Ingrédients et service alimentaire
Les produits laitiers restent le cœur de métier dans tout. Le lait transformé en produits de consommation a rapporté moins pour Fonterra l'année dernière, comme cela a également été constaté dans les entreprises laitières européennes. Les consommateurs économisent sur leurs achats. Fonterra en a fait l'expérience tant sur ses marchés nationaux qu'en Chine. Les bénéfices de ces opérations ont chuté de 164 millions de dollars néo-zélandais. Le service de restauration a largement compensé ce revers. Les produits de restauration s'adressent également aux consommateurs, mais apparemment, on accorde moins d'attention aux dépenses. En conséquence, Fonterra a enregistré un bénéfice supplémentaire de 241 millions de dollars néo-zélandais, également grâce à la Chine. Cependant, le bénéfice le plus important, 1164 XNUMX millions de dollars néo-zélandais, est venu du secteur des ingrédients, dans lequel Fonterra inclut également les activités de fromage.

Il est très incertain si le géant laitier pourra à nouveau obtenir un résultat aussi retentissant l’année prochaine. Pourtant, le PDG Miles Hurrell voit actuellement un peu moins de nuages ​​sombres dans le ciel qu’il y a à peine un mois.