Le Canada a remporté une victoire dans un conflit commercial de longue date avec les États-Unis. Un panel de l’Accord de libre-échange nord-américain conclu en 2020 a donné raison au pays dans son opposition à l’admission rapide d’un plus grand nombre d’importations américaines.
Auparavant, les États-Unis avaient remporté une victoire. En janvier 2022, le groupe a statué que le Canada n’en faisait pas assez pour ouvrir le marché aux importations américaines. Les Américains ont pu gagner jusqu'à 3,5 % du marché laitier canadien. À cette fin, des contingents tarifaires leur ont été attribués pour différents types de produits laitiers.
Cependant, les Américains estimaient que cela se produisait trop lentement et estimaient qu'ils devraient avoir un meilleur accès au marché laitier canadien, même sans les contingents tarifaires. Le Canada voit les choses différemment et affirme que les Américains sont trop impatients. La défense était que s’ils remplissaient d’abord tous leurs contingents tarifaires, il serait possible de réévaluer les accords au fil du temps. Le panel de l’AEUMC, l’accord États-Unis-Mexique-Canada, est du même avis.
Il est très important pour le Canada de maintenir à flot son propre marché laitier hautement réglementé et de garantir à ses propres agriculteurs des moyens de subsistance relativement garantis. Cela deviendrait incertain si le pays accordait un accès totalement gratuit aux produits laitiers américains, qui sont produits beaucoup moins cher.
Pour l'instant, le gouvernement Trudeau à Ottawa considère la décision du comité comme une victoire majeure, mais la question reste de savoir combien de temps la protection de ses propres fermes laitières et de son industrie laitière pourra être maintenue.