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Analyse Mest

L'Adema en collision avec le secteur agricole

6 Décembre 2023 - Jurphaas Lugtenburg - Commentaires 8

Le ministère de l'Agriculture a fait beaucoup de bruit ces derniers jours. Après la réduction des fonds de la PAC en fin de semaine dernière, c'est la législation sur les engrais qui fait polémique cette semaine. L'annonce des mesures à temps et le soutien au sein du secteur ne semblent plus être une priorité pour le ministre sortant Adema.

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La mise en place de la nouvelle politique agricole commune (PAC) a été semée d'embûches. L’année dernière à la même époque, on ne savait pratiquement rien de la mise en œuvre concrète. Cela a suscité certaines critiques de la part des agriculteurs, car plus les mesures sont annoncées tardivement, plus elles sont difficiles à intégrer dans les opérations commerciales. Après la saga autour de la finalisation de la déclaration combinée (Mai compte) et des modifications floues et provisoires des règles, l'Adema a conclu le tout vendredi dernier (1er décembre) en annonçant que les primes provisoires à l'hectare étaient inférieures à celles qui avaient été proposées auparavant aux agriculteurs. .présenté. En bref : les agriculteurs ont fait des efforts supplémentaires et maintenant que rien ne peut changer cela, le ministre ajuste les compensations à la baisse. Les compensations pour l'or, l'argent et le bronze ont été réduites respectivement à 148 €, 74 € et 44 € par hectare, alors que 200 €, 100 € et 60 € avaient été promis.

Moins de bétail
Le coup porté par les fonds de la PAC n'est pas encore encaissé et le ministre sortant se retrouve une nouvelle fois dans l'impasse. Pour atteindre les objectifs en matière de qualité de l'eau, la législation sur le fumier est renforcée. Hier (mardi 5 décembre), il a été annoncé que les plafonds de production de fumier pour les élevages laitiers, avicoles et porcins seraient révisés à la baisse. En 2025, un maximum de 440 millions de tonnes d’azote et 135 millions de tonnes de phosphate dans le fumier pourraient être produites, tous secteurs confondus. La production de fumier attendue en 2023 est de 472,2 millions de tonnes d'azote et 146,5 millions de tonnes de phosphate. Une partie de la réduction peut être obtenue grâce à des programmes nationaux de résiliation. Cependant, on ne sait pas encore exactement ce que ces arrangements donnent réellement. L’échéance pour réduire les plafonds d’engrais de 10 % en un an est euphémistiquement ambitieuse.

Source : Ministère de l'Agriculture, de la Nature et de la Qualité des Aliments

Outre la production de fumier, le gouvernement a également publié une nouvelle carte des zones contaminées par des nutriments (zones NV). L’eau de ces zones contient une quantité excessive d’azote et/ou de phosphate. La dérogation est progressivement supprimée dans ces domaines. En 2024, cela signifie que pour les exploitations dérogatoires, seuls 210 kilos d’azote provenant du fumier animal pourront être utilisés. En 2025, celle-ci diminuera encore à 190 kilos, pour atteindre la norme européenne de 2026 kilos en 170.

Norme utilisateur inférieure
Pour toutes les exploitations agricoles des régions NV, l’utilisation totale d’azote provenant du fumier animal et des engrais artificiels doit être réduite de 2025 % d’ici 20. Nous y travaillons déjà en 2024 en abaissant la norme d'utilisation de 5 %. "En réduisant l'utilisation d'azote, la qualité de l'eau s'améliore", a indiqué le ministère.

Source : Ministère de l'Agriculture, de la Nature et de la Qualité des Aliments

Les critiques à l’égard de ces mesures sont largement répandues. Selon NAV et LTO, par exemple, les mesures sont basées sur des chiffres obsolètes de 2010 à 2013. De plus, les récentes mesures prises par le secteur, comme l'élargissement des bandes tampons la saison dernière, ont été complètement ignorées. Le retard de publication est un autre point qui dérange certains. Le plan de construction pour la saison à venir est déjà terminé. Cela nous rappelle rapidement la débâcle de la PAC de l’année dernière. Le 2 décembre 2022, le ministre a informé l'Assemblée des préoccupations de la Commission européenne concernant la dérogation et le programme d'action de la 7e directive nitrates. Le 20 janvier 2023, l'Adema a adressé un courrier concernant le implémentation. Il a donc fallu près d’un an avant que ce projet ne se traduise en mesures concrètes.

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