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Analyse fumier

La pression sur le marché des engrais est et restera pour l’instant très élevée

11 Avril 2024 -Jesse Torringa - Commentaires 14

La pression sur le marché des engrais reste extrêmement forte et les jours disponibles pour épandre le lisier diminuent encore en raison du temps humide persistant. Entre-temps, l'approvisionnement en fumier continue d'affluer, ce qui signifie que les prix de vente du lisier n'ont pratiquement pas baissé ce printemps. Le projet du ministre sortant de l'Agriculture, Piet Adema, de soulager le marché du fumier n'a également aucun effet à court terme. Cette semaine, il a souligné une fois de plus que rien ne changerait dans la suppression progressive de la dérogation. L’ensemble du secteur continue de plaider en faveur d’une solution axée sur le court terme.

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Le plan du ministère de l'Agriculture, de la Nature et de la Sécurité alimentaire (LNV), largement annoncé la semaine dernière, visant à assouplir le marché du fumier, a peu d'impact à court terme. En outre, les mesures se concentrent principalement sur les éleveurs qui s'arrêtent et la lettre offre peu de perspectives d'avenir pour ceux qui restent, selon les groupes d'intérêt dans les réponses. L'Adema a déclaré à plusieurs reprises au cours des débats que la situation sur le marché des engrais était "très urgente", mais aucune solution n'est néanmoins envisagée à court terme. Le ministre ne considère apparemment pas cela comme urgent.

L'ensemble du secteur a besoin de solutions et celles-ci sont également proposées par le secteur. "La vitesse à laquelle le secteur perd désormais des places de placement rend tout simplement impossible le respect (dans les délais) des règles imposées par Bruxelles", a déclaré LTO dans une lettre la semaine dernière après que le projet de l'Adema ait été connu. La suspension de la réduction des dérogations ou toute autre forme créant davantage d'espace de placement semble être l'une des rares solutions immédiates pour alléger la pression sur le marché surpeuplé du fumier. Divers groupes d’intérêt appellent donc le gouvernement sortant à prôner le retour des dérogations, ou du moins une forme de dérogation.  

La porte des dérogations reste fermée
L'Adema a récemment fait campagne à Bruxelles pour le maintien d'une (une forme de) dérogation, mais s'est vu refuser pour la troisième fois un non catégorique. Il a souligné une fois de plus qu'il n'y aurait pas de fin à la suppression progressive de la dérogation, comme cela est apparu clairement mardi soir lors de la débat en commission sur la politique européenne avec LNV. Selon lui, tout a été sur la table et il y a aussi des raisons de créer plus d'espace pour les entreprises, par exemple dans des zones « plus propres » sans pollution par les nutriments, mais cela n'a rien fait non plus. "La porte est fermée et restera fermée, quoi que nous fassions en Europe, et nous devons y adhérer."

Décision de tolérance Agractie
En attendant, le secteur continue de prendre des mesures pour soulager la pression. Par exemple, ce matin (jeudi 11 avril), l'organisation Agractie a demandé dans un courrier au LNV de prendre une décision de tolérance pour l'utilisation des déjections animales. Ils demandent le retour à l'espace de placement de 2024 et à la réglementation concernant les engrais pour les années 2025 et 2022. Ils indiquent également qu'il n'est pas nécessaire d'augmenter la norme d'utilisation totale de l'azote. Ils demandent que davantage de fumier animal soit utilisé à la place des engrais artificiels. Ils citent à l'appui le rapport d'Herman de Boer du WUR, dans lequel il montre que le remplacement du fumier animal par des engrais artificiels entraîne un lessivage et un ruissellement plus importants des nitrates dans les eaux de surface et souterraines. Ils soulignent également que selon le 7e Programme d'action Dans les zones où des dérogations ont souvent été utilisées, la qualité de l'eau est généralement meilleure que dans les zones où des dérogations n'ont souvent pas été utilisées. On peut en déduire qu’une utilisation plus large du fumier animal par rapport aux engrais artificiels n’est pas ou ne doit pas nécessairement être désavantageuse. Agractie protestera contre la politique européenne en matière d'engrais à Bruxelles le mardi 16 avril.

Les prix du fumier sont stables
Les cours du fumier de DCA sont quasiment inchangés cette semaine (semaine 15) par rapport à la semaine 14. Par rapport au début de la saison d'épandage, les lisiers de porcs ont même légèrement augmenté. Le temps pluvieux persistant maintient les transporteurs de fumier en marche et à l'arrêt. Juste au moment où les conditions de sortie s'améliorent enfin, une nouvelle averse tombe et il n'y a donc toujours pas de pointe de trafic. Les transporteurs de fumier indiquent que les approvisionnements arrivent de toutes parts et voient le nombre de jours pour épandre le fumier diminuer. Outre l’offre importante, cela crée une pression supplémentaire sur le marché.

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