Avec une gamme extrêmement large, le marché du porc entre dans les semaines brisées autour de Noël et du Nouvel An. Bien que cela présente les défis nécessaires, la pression sur le prix du porc n'est pas extrêmement forte pour le moment. Cependant, les semaines à venir seront néanmoins difficiles.
Le fait que la pression sur les prix ne soit pas extrêmement forte ces semaines-ci est bien entendu également dû à la forte baisse des prix au début de cette année. Le prix du porc allemand (VEZG) se négocie depuis quelques semaines à un prix dérisoire de 1,19 € le kilo. Avec 2 semaines d’abattage interrompues à venir, l’offre est abondante, mais ce ne sera pas une surprise.
Bientôt les vacances de Noël
Le marché de la viande a deux visages. À court terme, la demande au détail de produits traditionnels de Noël tels que les jambons et les filets sera forte. Les ventes de porcs Beter Leven en profitent particulièrement. D’un autre côté, l’industrie de transformation de la viande est à la veille d’une période de vacances au cours de laquelle de nombreuses entreprises ferment leurs portes. Cela signifie également que les ventes de carcasses et de découpes stagnent.
On ne sait toujours pas dans quelle humeur le marché entamera la nouvelle année, avec les problèmes liés au coronavirus en toile de fond. Une bonne demande asiatique sera nécessaire pendant cette période pour soulager l’ensemble du marché européen de la viande.
L’offre reste le cliffhanger
L’offre de porcs sera également abondante début 2021, notamment en Allemagne. C'est pourquoi Tönnies a décidé de prolonger jusqu'à fin janvier la priorité accordée aux porcs lourds provenant de fournisseurs réguliers. L'offre restera le facteur décisif du marché dans un avenir prévisible et il ne peut être exclu que cela continue à provoquer une pression sur les prix.
Cependant, le prix d'échange DCA 2.0 pourrait rester stable d'ici la semaine prochaine. Le prix du porc abattu est de 1,20 € le kilo et le prix du porc vivant reste à 0,90 € le kilo.