Le contrat pomme de terre 2021 devient de plus en plus clair

Plusieurs transformateurs de pommes de terre organisent désormais des réunions numériques de producteurs ou leurs collaborateurs sur le terrain visitent individuellement les entreprises. Les prix pour l’année de récolte 2021 n’ont pas encore été communiqués, à l’exception de certains contrats départ champ. C’est également un sujet brûlant, notamment parmi les usines néerlandaises. Il existe davantage de différences entre les Pays-Bas et la Belgique. D’autant plus que les contrats à l’hectare sont utilisés dans notre pays et que les contrats au tonnage sont souvent utilisés en Belgique. Cela nécessite une approche différente.

Volume fixe en baisse
Dans les usines néerlandaises, il est clair que le volume que les producteurs peuvent contracter à un prix fixe n'est plus de 40 ou 45 tonnes par hectare. Selon le client, les volumes varient de 25 à 35 tonnes. Tous les processeurs ne font pas de déclarations à ce sujet et ils croisent tous les doigts. Ils veulent les pommes de terre et il est souligné que les superficies de 2021 doivent être maintenues pour la récolte principale. Là-bas a écrit nous avons parlé avant.

Ceci est différent pour les contrats ex-terrestre. Les clients ne sont pas clairs à ce sujet. Aux Pays-Bas, un certain nombre de transformateurs ont élaboré leur stratégie pluriannuelle de stockage à long terme. Les contrats offshore y sont encore réduits. Il y a aussi d'autres sons. La réalité est que conserver les pommes de terre pendant une longue période – avec des produits tels que 1,4Sight, Argos et Biox-M – coûte très cher. La hausse du prix de revient est évidente. Ceci a été pris en compte dans les contrats actuels. Cependant, le coût supplémentaire n’est pas suffisant pour de bon. Il est donc possible qu’il y ait (beaucoup) plus d’intérêt pour une culture et une livraison précoces, ce qui pourrait rendre la transformation précoce et le stockage à long terme au congélateur plus intéressants pour les transformateurs.

La tarification des contrats est adaptée à ce mouvement. Concrètement, cela signifie une rupture de la situation avant le 1er janvier 2022 et après. Pour les gardiens (plus) longs, la réduction de prix est moindre que pour ceux qui livrent tôt ou depuis la terre. Cela se traduit par des niveaux de prix hors pays autour de 9 € les 100 kilos pour Fontane. Au cours de la semaine 17, on parle de niveaux autour de 14 €. Pour Innovator, ce prix est 1 € plus élevé. En juin, le prix est plus proche de la saison en cours, autour de 18 €.

Moins de contrats en Belgique ?
Les transformateurs de pommes de terre belges se trouvent dans une situation légèrement différente. Un niveau de prix inférieur y est également mentionné, même si la réduction peut être moindre qu'aux Pays-Bas. Au lieu de cela, nos voisins du sud choisissent d’accorder des contrats de tonnage moindre, ce qui signifie que les producteurs réduiront leurs superficies. Quiconque souhaite se développer doit le faire sans client régulier.

On peut en conclure que les fabricants de puces examinent du mieux qu’ils peuvent leur boule de cristal. Si l’on regarde les chiffres de vente actuels – lors de la deuxième vague – nous constatons que les ventes de produits finis diminuent moins que ce qui était visible ce printemps. Cela donne aux usines l’assurance que la reprise peut avoir lieu rapidement. Les chaînes de restauration rapide se portent mieux, la livraison à domicile est devenue extrêmement populaire et les vacances provoquent un pic de consommation. Il est impossible de prédire quel sera l’impact d’une troisième vague. En ce qui concerne l’Asie, il n’y a aucun signe de cela pour le moment et une vaccination à grande échelle peut contribuer à inverser la tendance.

Conséquences pour le producteur
Qu’est-ce que cela signifie pour le producteur ? Le fait est que le risque lié à la vente de pommes de terre incombe davantage à l’agriculteur. Les transformateurs ne disent pas non aux pommes de terre, mais ne veulent pas s'engager sur un prix maintenant. La disponibilité de terres et de plants de pommes de terre ne constitue pas un obstacle. Compte tenu des deux faits précédents, les producteurs ne sont pas non plus enclins à réduire rapidement leur production. Mais selon les estimations actuelles, peu de terres de pommes de terre ont été ensemencées en blé cet automne. Avec plus de risques en matière de prix, il est important de bien gérer les risques de prix, tout comme les usines tentent désormais de le faire.