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intérieur Grains et matières premières

Colza le nouvel or noir

20 Septembre 2021 -Niels van der Boom

Avec un prix de marché supérieur à 600 € la tonne, on peut à juste titre appeler le colza le nouvel or noir. Maintenant qu'il devient clair à quel point la récolte canadienne d'oléagineux est désastreuse, le marché se renforce. Cela a clairement des conséquences pour la saison prochaine.

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Il y a un mois, nous avons rédigé une analyse sur le marché du colza et opportunités pour la récolte de la saison prochaine. Le prix du marché s'établissait alors à 574 € la tonne pour le contrat de novembre. Ce niveau de prix a désormais augmenté de 4,5% à 600 € la tonne. On peut dire qu’il s’agit d’un niveau historique, qui n’a pas été atteint au cours des 20 dernières années. Le Matif a de nouveau ouvert en baisse lundi matin 20 septembre ; à 596,75 € la tonne.

Prix ​​nouvelle récolte
Les attentes concernant le marché des huiles végétales sont bonnes. Surtout à court terme, en raison de la pénurie mondiale. Raison pour laquelle les agriculteurs européens investissent massivement dans le colza dans l’espoir que les prix se maintiennent. L'écart de prix avec la nouvelle récolte (août 2022) est relativement important : 107 €/tonne. Cependant, un prix de marché supérieur à 490 € reste acceptable si l'on considère l'évolution historique.

La superficie en France augmentera de 15 à 20 % la saison prochaine schrijft Agence de presse Reuters basée sur les informations des producteurs. Cette saison, la superficie s'élevait à 977.000 1,12 hectares. Cela pourrait atteindre 1,17 à XNUMX millions d’hectares l’année prochaine. C'est encore en dessous de la moyenne pluriannuelle. Les conditions de culture difficiles du colza continuent de peser sur la culture. Le risque est tout simplement (trop) grand et les agriculteurs ont des alternatives.

Point de départ idéal
Les précipitations du mois d'août, si mauvaises pour la récolte des céréales, se sont révélées être un point de départ idéal pour le colza. Pour la première fois depuis 4 ans, l’humidité du sol est suffisante et les semis ont été effectués dans de bonnes conditions. L'automne dernier, les cultures se sont encore mal développées. Au final, la récolte française de colza s'est révélée meilleure que prévu. L'organisation de producteurs FOP calcule un volume de 3,35 millions de tonnes. C'est 2% de plus que l'année dernière.

En Allemagne, aucun chiffre n'a encore été publié sur la superficie pour 2022. Cette année, le volume de récolte n'a pratiquement pas changé par rapport à 2020 à 3,52 millions de tonnes, malgré une augmentation de 4 % de la superficie. Le temps froid du mois d'avril et l'été particulièrement humide n'ont pas profité à la récolte. Lors des semis début septembre, le temps était trop humide dans certaines régions d'Allemagne, ce qui a entraîné des semis plus tardifs que souhaité. Dans des cas extrêmes, aucun semis ne pourrait avoir lieu. Néanmoins, une nouvelle expansion de la zone est plausible.

Faible teneur en huile
L'autre grand producteur de l'UE, la Pologne, a récolté environ 3,2 millions de tonnes cette saison. Ce qui frappe particulièrement, c'est la faible teneur en huile, inférieure à 40 %. Ici aussi, la superficie a augmenté en 2021, pour atteindre 1 million d'hectares. Les semis ont eu lieu cet été en Pologne dans des conditions variables. Trop sec mais surtout trop humide. Un bon développement initial est requis. Si un hiver rigoureux arrive, les cultures peuvent geler en morceaux si elles ne sont pas suffisamment développées.  

L'USDA a indiqué dans son dernier rapport Wasde que le ratio stock-utilisation n'est que de 5,2 % pour le canola. Cela soutient le marché à moyen terme. Une surface (nettement) plus grande peut avoir un effet à la baisse sur le prix. En plus de l'UE, l'Ukraine joue un rôle important ici et pour la saison prochaine, le Canada. Grâce aux prix relativement élevés des autres huiles végétales (huile de soja et huile de tournesol), le colza reste pour l’instant soutenu.

Conséquences pour les sous-produits
Aux Pays-Bas, la ferraille, le sous-produit qui reste après le pressage des graines, constitue un élément important de l'alimentation animale. Les prix mensuels du LEI (publiés avec 3 mois de retard) ont jusqu'à présent montré une baisse. Le prix devrait augmenter dans les prochaines cotations. La demande en produits protéinés de la part des éleveurs est partout élevée. Il n’est donc pas question d’une baisse du prix de la ferraille.

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