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La Belgique réglementera-t-elle le marché foncier ?

14 Novembre 2018 -Anne Jan Doorn - Commentaires 3

La Belgique est sérieusement préoccupée par la forte hausse du prix des terrains, due en partie à la perte d'une grande partie de l'Europe. Des recherches sont donc menées sur les modalités de régulation du marché foncier, comme cela se fait également en France.

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La fédération belge Fedagrim a appelé la semaine dernière le gouvernement belge à intervenir plus activement sur le marché foncier message feutre. Fedagrim souhaite une banque foncière où le prix des terrains serait davantage réglementé.

Beaucoup moins de terres agricoles
La raison de la réglementation est claire, comme ceci dit Fedagrim. Environ 1990 % de toutes les terres européennes ont été soustraites à l'agriculture depuis 12, ce qui équivaut à 22 millions d'hectares ou à une superficie équivalente à celle de la Roumanie. Ce processus est également en cours aux Pays-Bas. Depuis 1980, la superficie agricole a diminué de 251.947 XNUMX hectares, selon les chiffres de l'Office des statistiques des Pays-Bas.

En Europe, de nombreuses terres appartiennent à relativement peu de propriétaires. Environ 3 % des entreprises européennes cultivent environ 50 % des terres agricoles européennes. La majorité de ces entreprises (80 %) ne possèdent que 14,5 % des terres. Cela exerce une pression sur les prix. Dans Belgique le prix moyen des terrains s'est déjà élevé à 45.000 XNUMX € par hectare et en Pays-Bas c'est même 60.000 XNUMX € par hectare.

Le système français semble attractif
La hausse des prix incite Fedagrim à rechercher des alternatives. La meilleure alternative se trouve en France, où le marché est régulé par la SAFER depuis les années 60. L'organisation réalise l'aménagement du territoire à travers des associations régionales, dans le but de promouvoir le secteur agricole.

Selon la fédération belge, le système français présente plusieurs avantages :

  1. Les associations veillent à ce que le prix du terrain Relativement faible reste. Environ 6.000 10.000 € sont payés par hectare ; dans le nord de la France, c'est XNUMX XNUMX €. En effet, l'autorité peut intervenir si des terres sont vendues à des fins non agricoles. L’offre peut donc rester la même. En outre, cela garantit également qu'il y a moins d'acheteurs potentiels, car les « vrais agriculteurs » sont privilégiés. SAFER a également un aperçu des transactions et peut agir en tant qu'intermédiaire.
  2. Les jeunes agriculteurs peuvent trouver des terres relativement facilement en France. En 2014, 34 % des terres ont été mises à disposition de nouveaux agriculteurs. La croissance et le nombre de mégaentreprises dans le pays restent également limités. 
  3. Le système en France garantit, entre autres, que les terres restent dans le secteur agricole à des fins agricoles.

Le meilleur projet doit être leader
Fedagrim souhaite également créer une banque foncière en Belgique, qui correspond au modèle français. Cette banque doit avoir un aperçu de toutes les transactions, via le notaire et le vendeur. La banque doit également pouvoir acheter et vendre des terrains. Lors de la vente, ce n'est pas le prix le plus élevé qui doit primer, mais (tout comme pour SAFER) le meilleur projet doit primer.

Le « meilleur projet » est déterminé sur la base de différents critères : la viabilité financière d'une entreprise et la prévention de la spéculation sur le marché immobilier. La terre ne devrait également être accessible qu'aux « vrais agriculteurs ».

Inconvénients
Cependant, un tel système présente évidemment des inconvénients, comme une administration complexe. Les agents immobiliers néerlandais sont également confrontés à ce problème. SAFER n’agirait pas non plus toujours de manière totalement indépendante. Toutefois, l'introduction d'un tel système en Belgique pourrait à terme entraîner une baisse du prix des terrains. C’est positif pour beaucoup, mais beaucoup moins positif pour ceux qui ont investi dans des terrains au niveau de prix actuel.

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