Un large groupe d'initiative, dirigé entre autres par l'ancien ministre de l'agriculture Cees Veerman, préconise un plan à long terme (20 ans) pour rendre les zones rurales plus durables avec le nouveau cabinet. L'une des recommandations est une banque foncière, avec laquelle les terres peuvent être achetées, dépréciées ou échangées, afin que les entreprises puissent s'étendre.
C'est une suite de un plaidoyer antérieur que les intervenants au début du mois dernier ont proposé, entre autres, la nomination d'un commissaire au paysage et d'un ministre coordonnateur. Le gouvernement a encore une fois besoin d'une vision, de mesures et d'une orientation du Cabinet.
Les signataires font 7 recommandations concrètes pour le nouveau cabinet "pour les questions urgentes telles que le climat, l'azote, la biodiversité et la production alimentaire durable qui paie pour les agriculteurs". «Des sols sains dans un paysage varié et riche en biodiversité» devraient être au cœur du plan de mise en œuvre. Selon le groupe d'initiative, 1,5 à 2 milliards d'euros par an sont nécessaires sur une longue période pour mettre en œuvre leurs plans. Celle-ci doit être financée en partie par des ressources publiques et en partie par des ressources privées.
Des objectifs plutôt que des moyens
Selon les signataires, une approche territoriale est nécessaire sur le long terme. Non plus basée sur les ressources, mais une politique avec des objectifs juridiques responsables dans les domaines du climat, de la biodiversité, de l'air (azote), de la santé des sols, de l'eau et du paysage. Une autre proposition est un fonds pour l'azote pour des mesures ciblées, en particulier là où la charge sur les zones Natura2000 est la plus élevée. Cela devrait être financé par le gouvernement et l'industrie. Un système de crédit et de garantie devrait aider les agriculteurs à financer la transition vers une agriculture durable.
Le groupe souhaite également un système de valorisation, de récompenses et de prélèvements pour les agriculteurs, les propriétaires fonciers et les autres acteurs de la chaîne, soutenu entre autres par un tableau de bord numérique. Cela permet aux agriculteurs de justifier la récompense de la performance via un système de KPI (indicateurs de performance critiques). Les récompenses et les taxes servent également de moyen de promouvoir la consommation durable. Par exemple, en déplaçant les impôts du travail vers la consommation, en prenant également en compte les effets sur l'environnement et la santé.
Plus de 30 signataires
Le groupe est coordonné par un groupe de travail comprenant Cees Veerman, Jan Willem Erisman (professeur à l'Université de Leiden), Krijn Poppe (économiste agricole) et Willem Lageweg (directeur de la Food Transition Coalition). Les recommandations ont été signées par plus de 30 personnes et organisations, telles que Dirk de Lugt (président Cosun et BO Akkerbouw), Frans Keurentjes (président FrieslandCampina), Wiebe Draijer (CEO Rabobank) et Bart Kemp (Agractie Nederland). La signature de LTO n'est pas dans le cadre de ce plan.
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