Theo Spierings, l'ancien PDG de Fonterra, a reçu 4,6 millions de dollars à son départ, selon les nouveaux états annuels. En Nouvelle-Zélande, ce montant soulève de grosses interrogations, tant il est tenu pour responsable du fait que la coopérative laitière est entrée dans des eaux difficiles.
Le Hollandais parti en août dernier, après avoir occupé divers postes au sein de Fonterra depuis 2009. Dans son dernier poste de PDG, son salaire annuel était de 2,7 millions de dollars. Au cours des 2 dernières années, ce montant est passé à 8 millions de dollars en raison de divers bonus. Quand il est parti, il a reçu 4,6 millions de dollars. Selon Fonterra, ce montant concerne la dernière partie de son salaire annuel, dont un reliquat de la prime pour 2017.
Montant absurde
Shane Jones, le ministre du Développement économique régional de Nouvelle-Zélande, pense qu'il est absurde que Spierings ait reçu une somme aussi importante lors de son départ. En effet, il est (conjointement) responsable de l'échec actuel de Fonterra.
Après tout, la plus grande entreprise néo-zélandaise se dirige vers un pour la deuxième année consécutive perte d'échantillon diminué, alors que les années précédentes, elle avait toujours fait des bénéfices. Les producteurs laitiers adhérents peuvent donc siffler leur ristourne cette année.
Jones et les autres ministres néo-zélandais pensent que ce serait tout à l'honneur de Spierings s'il remettait une partie de son indemnité de départ. Cependant, ils ne s'attendent pas à en arriver là, car Spierings ne peut probablement pas être obligé de le faire d'un point de vue juridique.
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