Après la publication de la vision agricole par la ministre Carola Schouten (Agriculture, Nature et Qualité alimentaire), le secteur a signalé qu'il fallait être plus concret. Dans une lettre au Parlement, elle fait les premiers pas vers la réalisation de sa vision.
Le ministre a l'intention de prendre une "direction forte" dans la transition vers agriculture circulaire, comme demandé par la Chambre des représentants. Elle veut travailler sur le pilotage en se fixant des objectifs, au lieu de punir. "Pas des pinsons, mais des étincelles", écrit Schouten dans la lettre au Parlement. Il s'agit de s'assurer que les entrepreneurs agricoles sont mis au défi de prendre eux-mêmes des mesures dans la direction souhaitée.
Les consultations avec les agriculteurs montrent qu'ils veulent principalement une perspective stable, également pour la périphérie. Ce faisant, la mise en œuvre de la vision agricole doit être cohérente, plutôt que de se désintégrer en parties séparées et en incitations contradictoires. Schouten ne veut pas ignorer ce qui se fait déjà. "Il existe de nombreux éleveurs, agriculteurs et horticulteurs qui mettent déjà en pratique la "pensée circulaire". Ils peuvent servir d'exemple de formes d'agriculture circulaire économiquement durables."
Bonnes conditions
Schouten pense que le gouvernement devrait créer les bonnes conditions. Elle souhaite donc que le gouvernement réponde adéquatement lorsqu'il y a des innovations; même avec des changements législatifs majeurs. La ministre mentionne explicitement la politique du fumier comme exemple, dans lequel elle veut créer des incitations positives dans la législation.
Le plan de réalisation, que le ministre veut publier en mai 2019, porte sur deux points : les innovations qu'un agriculteur doit accompagner dans son propre développement et un bon revenu pour les agriculteurs qui s'efforcent de cultiver selon la vision agricole. Dans le plan de réalisation, 2 tâches seront concrétisées. Schouten précise également comment elle voit la politique d'exportation dans le contexte de l'agriculture circulaire.
Politique de location et de protection des cultures
Au printemps 2019, le ministre publiera entre autres un bilan de la politique des baux, tout comme il y aura une vision commune dans le domaine de la protection des cultures. La future politique du fumier devrait se préciser à l'automne 2019.
Le ministre souhaite également que les déchets soient vus différemment. Elle sait que des législations telles que la directive sur les nitrates et la loi sur les engrais ont un effet d'obstruction. Concrètement, le ministre mentionne qu'au sein de l'actuelle directive nitrates, les substituts d'engrais relèvent de la norme d'épandage des déjections animales et ne sont pas assimilés à des engrais artificiels. En conséquence, les substituts d'engrais doivent concurrencer le fumier animal non transformé moins cher. Cela devrait se traduire par une moindre utilisation d'engrais.
Comptoir ouvert
Dans le cadre du plan de réalisation, le 22 janvier il est compteur en ligne 'Rejoignez la transition vers l'agriculture circulaire' a ouvert. De nouvelles initiatives et questions sont annoncées ici. La législation obstructive peut également être critiquée ici.
© DCA Market Intelligence. Ces informations de marché sont soumises au droit d'auteur. Il n'est pas permis de reproduire, distribuer, diffuser ou mettre le contenu à la disposition de tiers contre rémunération, sous quelque forme que ce soit, sans l'autorisation écrite expresse de DCA Market Intelligence.
C'est en réponse à cela Boerenbusiness article:
[URL=http://www.boerenbusiness.nl/mest/artikel/10881124/schouten-zet-nieuwe-stap-in-praktisch-mestbeleid]Schouten franchit une nouvelle étape dans la politique pratique du fumier[/url]