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Lettre ouverte Jean Mostert

Avancer ensemble dans le secteur agricole

30 janvier 2024 - Editeurs Boerenbusiness - Réaction 1

En conséquence de l'interview La semaine dernière, sur ce site consacré aux excédents de fumier, j'ai reçu un grand nombre de réponses « positives et inquiétantes » de la part du secteur agricole, dans lesquelles chacun a indiqué qu'il était d'accord avec l'article. Certains m’ont même envoyé par courrier électronique des ensembles de données et des études qui diffèrent des données actuellement utilisées pour la législation. Je me posais également la même question : et ensuite ? Avec le commentaire : en tant que secteurs, nous sommes beaucoup trop divisés et ne formons pas un front uni. 

Après avoir examiné toutes les réactions, je me suis rendu compte que dans l’entretien j’avais surtout exposé le contexte des problèmes, sans donner une vision de ce qui pourrait contribuer aux progrès nécessaires. Je voudrais exprimer ma vision dans cette lettre ouverte à travers un plan en cinq points, dans l'espoir que cela puisse apporter quelque chose.

  1. Assurez-vous qu’en tant que défenseurs, vous vous asseyez ensemble pour travailler ensemble et former un front uni. Aujourd’hui, un défenseur est à la table et l’autre non (et croyez-moi, le gouvernement a une préférence pour qui est et qui ne l’est pas). Après tout, la chaîne n’est aussi solide que son maillon le plus faible, alors assurez-vous qu’elle reste intacte et tirez-la ensemble. Au moment où la division se produit, le pouvoir disparaît et - si vous n'y faites pas attention - vous serez opposés les uns aux autres. Chaque défenseur essaie de protéger son propre royaume, mais il regarde au-delà de ces frontières. Si cela ne fonctionne pas et que les gens restent divisés, passez à une autre forme de plaidoyer.
     
  2. Ne tombez pas dans le « rôle de victime ». Il existe plusieurs secteurs d’activité dans lesquels les choses ne vont pas bien actuellement en raison des réglementations gouvernementales et où il existe également des problèmes majeurs. Il y a aussi beaucoup d’insatisfaction parmi les citoyens. Je ne pense pas qu'il soit nécessaire d'en parler à nouveau ici. Ces citoyens sont vos clients. Communiquez bien au monde extérieur ce que vous faites et justifiez également pourquoi vous faites quelque chose. La majorité le comprend et vous soutient. Essayez d'épargner autant que possible les citoyens par des actions et incluez-les dans votre histoire. Si le prix de revient d’un produit augmente, il est finalement répercuté sur le citoyen (en l’occurrence le consommateur).
     
  3. S'il y a des questions importantes à Bruxelles, comme une dérogation, soyez présent lors des négociations. Aujourd’hui, les fonctionnaires reviennent avec des cadres de Bruxelles, auxquels les politiciens néerlandais ajoutent parfois quelques réglementations supplémentaires. Assurez-vous que le secteur agricole bruxellois soit bien représenté par des personnes ayant une connaissance du dossier et de bonnes compétences en négociation et en lobbying (et oui, elles existent certainement). Les Pays-Bas sont et sont actuellement sous-représentés, alors que nous disposons d’un secteur agricole fort que le monde entier observe. Sachez ce qui se passe et ne donnez pas simplement votre portefeuille à quelqu'un d'autre.
     
  4. Ne soyez pas émotif pendant les négociations. Restez concentré sur le contenu et assurez-vous d'utiliser les données réelles. Et si les informations correctes ne sont pas disponibles, assurez-vous d’abord de les obtenir. Ceci avant l’introduction d’une législation impossible à appliquer dans la pratique ou qui augmente les coûts.
     
  5. Arrêtez d'être « réticent » en tant que secteur. J'entends régulièrement des affirmations telles que : "ça va prendre du temps" et "ça ne sert à rien". Cependant, cela ne vous mènera pas plus loin. Mon opinion est que nous disposons toujours d’un secteur agricole magnifique et progressiste, doté de perspectives d’avenir. Il faut toutefois veiller à ce que cela ne soit pas gâché par le gouvernement. Utilisez le pouvoir dont vous disposez en tant que secteur. Et lorsque les gens s’unissent, ce pouvoir est bien plus grand que quiconque ne pourrait l’imaginer. 

Le temps d'agir est maintenant! Unissez-vous en tant que secteurs (aussi bien l'élevage que les grandes cultures, nous avons besoin les uns des autres.) Vos collègues allemands et français ont déjà commencé et connaissent le succès. Même si je ne suis pas directement favorable à l’action, je suis conscient que parfois il n’y a pas d’autre choix. Mais si vous le faites, faites-le correctement. Donc avec impact. Et si des collègues sont financièrement touchés par cette situation, nous devons tous les soutenir. Prenez votre propre responsabilité et ne la laissez pas dépendre de la politique, car que cela aille à gauche ou à droite, vous devrez le faire vous-même. 

Je tiens à remercier tout le monde pour les réponses de ces derniers jours et je souhaite à chaque entrepreneur du secteur agricole beaucoup de sagesse et de force. Votre intérêt est aussi notre intérêt. En fin de compte, nous avons tous besoin les uns des autres.

Jean Mostert
(Président Section Engrais Cumela)

Johan Mostert, président de la section engrais chez Cumela.
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commentaires
Réaction 1
Abonné
brise marine 30 janvier 2024
C'est en réponse à cela Boerenbusiness article:
[url = https: // www.boerenbusiness.nl/artikelen/10907672/samen-vooruit-in-de-landbouwsector]Ensemble dans le secteur agricole [/url]
Votre analyse vaut de l’argent et l’action que vous créez vaut de l’or ! Levez les pieds des gens tant que vous le pouvez encore. Rejoignez les CPlkegas à l'étranger et augmentez la pression. Mettez ici et là quelques tracteurs la tête au vent !
Vous ne pouvez plus répondre.

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