Cela fait maintenant un an et demi que la lettre de bail du ministre Schouten a été émise. Elle considère qu'il est important que les contrats de bail réguliers existants soient respectés et que les baux à court terme soient découragés.
Peu de temps après, les porte-parole (agricoles) de tous les partis à la Chambre des représentants ont indiqué qu'ils étaient d'accord avec la ligne indiquée par le ministre. NAJK, BLHB et LTO ont déjà répondu positivement au bail. L'organisation de propriétaires FPG était également positive, bien qu'il y ait eu des réserves quant à la limitation du bail à court terme. Le ministre semble avoir réussi à trouver le ton et le contenu justes de la politique de bail souhaitée. Cependant, aucun projet de loi n'a encore été déposé qui puisse être discuté au cours de cette législature.
Cela sera en partie dû aux crises successives. LTO a même publié une vision des baux pour 2020 en juin de cette année. Les normes de bail 2020 ont été ajustées comme d'habitude le 1er juillet. Dans de nombreuses régions, les normes ont été abaissées par les tendances à la baisse des revenus agricoles, toujours accompagnées des critiques tout aussi habituelles des organisations d'intendants et de propriétaires.
Comment procéder
Les organisations d'exploitants des terres, BLHB, NAJK et LTO, sont largement d'accord. Organisation du propriétaire FPG pas, c'est autorisé. Le fait que les propriétaires et les locataires (ou, en d'autres termes, les seigneurs et les agriculteurs) ne soient pas sur la même page est un fait de tous les temps. C'est exactement pour cela que nous avons maintenant une loi sur les baux et un ministre qui s'en charge. A mon avis, le FPG mène une action d'arrière-garde sur le bail à court terme, mais attire à juste titre l'attention sur le rendement du bailleur.
Bien que le rendement des biens immobiliers agricoles loués (directement et indirectement) ne soit certainement pas inférieur ou même supérieur à celui d'autres investissements, l'impôt injuste sur le rendement du capital pèse de manière disproportionnée sur le locataire privé. Après tout, il n'est pas basé sur le rendement réel maximisé par les normes du bail, mais sur un rendement fictif de 4 % de la valeur. Dans le cas de baux réguliers, cette valeur peut encore être fixée à 60 % (au lieu de 50 %) de la valeur libre.
Stop à la fiscalité injuste
Pas un problème de bail, mais un problème fiscal. Dans les circonstances actuelles, un bailleur privé serait bien avisé de se renseigner pour savoir s'il ne serait pas préférable de louer un terrain du box 1 ou 2. Il est préférable que la pratique de l'imposition injuste cesse dès que possible en utilisant le rendement réel comme base d'imposition. Ou exonérer totalement d'impôts les revenus des terres louées.
La voie sera alors tout à fait dégagée pour la révision du système de bail, souhaitée par toutes les parties. Le bail libéralisé a été introduit en 2007, le bail ordinaire a été supplanté depuis longtemps. En 2014, Willem Bruil a évalué la législation sur les baux introduite en 2007. Tout a été dit à son sujet depuis. C'est maintenant au tour du ministre !
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