L'offre restreinte donne un coup de pouce aux prix des porcelets

L'offre et la demande sont en équilibre sur le marché du porcelet. Maintenant que les massacres se multiplient après les vacances de Noël, les pénuries sont encore plus visibles. La demande d’exportation est également bonne, offrant souvent de bons revenus. Parfois jusqu'à 80 € par porcelet sur le marché libre. Toutefois, cela ne représente qu’une partie de la réalité. La pression sur les prix du porc est également une réalité. Le commerce de la viande a démarré lentement début 2023, les prix des pièces détachées étant soumis à une pression considérable.

Vion réduit
Comme il y a deux semaines, Vion prend les devants en abaissant le cours de 0,04 € à 1,93 € le kilo. La faiblesse du marché de la viande en est la raison, selon l'entreprise de viande. Avec ce changement, d'autres abattoirs ont carte blanche pour modifier également les prix et ils le feront probablement aussi. Le marché allemand est également sous pression en raison de l'attitude des grands groupes d'abattage. Il existe une menace de prix élevé si le cours du VEZG ne baisse pas.

Pour de nombreux commerçants, les déclarations du DCA BestPigletPrice (BPP) cette semaine étaient un dilemme. Sur la base du marché, un plus est tout à fait justifié, d'autant plus que la demande à l'exportation est particulièrement bonne. Le revers de la médaille est la pression sur les prix du porc, qui ne peut être ignorée. Au final, cela se traduit par un plus de 0,50 € à 57 € pour le BPP. Si le prix du porc était resté le même, le gain aurait sans doute été plus important. Le prix allemand des porcelets VEZG pour cette semaine a déjà augmenté de 1 € pour atteindre 62 € vendredi. La cotation espagnole a même augmenté de 2 € à 63 €. 

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