Le pollueur paie. Ce principe s'applique encore trop peu au secteur agricole, selon la Cour des comptes européenne dans un rapport publié cette semaine. L'agriculture joue un rôle important dans la pollution de l'eau en particulier, sans que le secteur n'ait à en supporter les coûts.
Dans le cadre de la réglementation européenne actuelle, le principe du pollueur-payeur se retrouve principalement dans la législation environnementale. Selon la Cour des comptes, l'agriculture est encore largement laissée pour compte, si bien que c'est principalement le contribuable qui supporte les coûts de la pollution. Selon la Cour des comptes, cela doit changer. Les chercheurs précisent que le secteur agricole a une part importante dans la pollution des eaux par les nitrates et les produits phytosanitaires.
Cependant, le secteur agricole contribue très peu financièrement au traitement des eaux usées, car de loin la plus grande partie de l'eau utilisée ne se retrouve pas dans le système d'égouts, selon les comptables. Il cite une étude française réalisée en 2011, qui a révélé que chaque ménage en France dans les zones les plus touchées encourt jusqu'à 494 € par an de coûts supplémentaires en raison de la pollution de l'eau.
La pratique est indisciplinée
La Cour des comptes admet dans son rapport qu'il est très difficile d'appliquer le principe du pollueur-payeur dans l'agriculture. Les sources de pollution sont très diffuses et, par exemple, dans le cas du nitrate, cela peut aussi prendre des décennies avant que la substance ne se retrouve dans les eaux souterraines car elle est stockée dans le sol et se déplace lentement. Il est donc pratiquement impossible de retracer l'origine de la pollution. De plus, toute modification des pratiques agricoles aurait un effet différé sur la qualité de l'eau.
Dans le rapport, la Cour des comptes formule des recommandations : abaisser les valeurs limites d'émission pour réduire la pollution résiduelle et lutter contre la pollution diffuse des eaux de toutes provenances, y compris l'agriculture. Cependant, aucune mesure concrète n'est mentionnée dans le rapport.
Le rapport complet est ici trouver.
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C'est en réponse à cela Boerenbusiness article:
[url = https: // www.boerenbusiness.nl/akkerbouw/artikel/10893194/landbouw-moet-opschrijven-voor-kosten-polder]'L'agriculture doit payer les coûts de la pollution'[/url]
En effet, pourquoi encore résister. Ça va complètement comme ça.
N'y a-t-il pas 6 fois plus de résidus de médicaments que de pesticides dans l'eau ?
Il est bien sûr préférable d'interdire tous les produits phytosanitaires et engrais en Europe avec effet immédiat !
Je me demande si dans 12 mois Corona sera toujours la nouvelle numéro 1 en Europe.
Je suis aussi pour toute l'Europe bio. Amener les exigences d'importation à la même norme, de sorte que toutes les importations soient également biologiques. S'ils le garantissent, je vois un bel avenir devant moi !