L'agriculture biologique est à l'honneur dans le théâtre politique. La Commission européenne vise 25 % de superficie agricole biologique dans l'UE. Le lundi 19 décembre, le ministre de l'Agriculture Piet Adema a transmis ses plans pour la croissance du secteur biologique à la Chambre des représentants. Ces plans sont accueillis avec des sentiments mitigés par le secteur lui-même.
Dans le cadre du Green Deal européen, de la stratégie Farm-to-Fork et de la stratégie Biodiversité, la Commission européenne a élaboré un plan d'action pour le bio. La Commission vise 25 % de superficie biologique dans l'UE d'ici 2030. Le plan d'action néerlandais pour la croissance de la production et de la consommation biologiques est légèrement moins ambitieux. Les Pays-Bas visent 300.000 15 hectares, soit 2030 % de la superficie néerlandaise, sur lesquels l'agriculture biologique aura lieu en 2021. Ce sera tout un défi d'y parvenir. Selon les chiffres de Statistics Netherlands, 4 % (80.000 100.000 hectares) de la superficie agricole totale auront été cultivés en bio d'ici 2027. Le plan d'action pour la production et la consommation biologiques est donc beaucoup plus ambitieux que le PSN récemment approuvé (l'élaboration nationale de la PAC), qui vise une croissance à plus de XNUMX XNUMX d'ici XNUMX.
Selon l'Adema, l'agriculture biologique s'inscrit dans la transition vers une agriculture durable et d'avenir. Selon le ministre, la croissance devrait principalement provenir de l'élevage laitier et des grandes cultures. Ce sont des secteurs de grande superficie et liés à la terre. "Les agriculteurs ne pourront et ne voudront changer que s'ils disposent également d'un bon modèle de revenus", écrit Adema dans la lettre au Parlement. "Cela est lié à la nécessité d'élargir également le marché des produits biologiques." Et cela, selon divers initiés du secteur biologique, est le point crucial. Dans le marché actuel, selon divers commerçants, il n'est pas facile de vendre effectivement certains produits comme étant bio, au point que certains d'entre eux disparaissent dans le circuit conventionnel. Sans parler de ce qui se passera si cette zone est plus que triplée.
Le marché est crucial
Des inquiétudes partagées par Michaël Wilde, directeur de l'association professionnelle Bionext. Il se réjouit de l'arrivée du plan d'action, mais prévient que le rôle du marché est finalement crucial pour le succès. "S'il n'y a pas de marché, l'agriculteur converti ne peut pas vendre ses produits." Selon Wilde, les chaînes de partis jouent un rôle important à cet égard. "Dans le plan d'action, le gouvernement national donne le bon exemple en visant un pourcentage standard de 25 % d'aliments biologiques dans les appels d'offres." Le commerce de détail doit également jouer son rôle. "Par exemple, les produits bio ne doivent pas être rangés dans un coin du supermarché." Selon Wilde, les consommateurs veulent être plus conscients du prix des aliments et des effets sur l'environnement, par exemple avec de bonnes informations ou des prix réels.
Selon Wilde, il est important que l'agriculture biologique et l'agriculture conventionnelle ne soient pas opposées, mais qu'elles se renforcent mutuellement dans la mesure du possible. "L'agriculture est confrontée à des défis majeurs", déclare Wilde. "Pensez, par exemple, à l'objectif de réduire de moitié l'utilisation de produits phytosanitaires et de réduire l'utilisation d'engrais artificiels. L'agriculture biologique n'est pas la solution à tous les problèmes auxquels nous sommes confrontés, mais elle peut y contribuer de manière substantielle." Selon Wilde, l'accent ne devrait donc pas être mis sur l'objectif d'hectares dans le plan, mais plutôt sur le développement du marché de vente. "Si la demande est là, les agriculteurs suivront automatiquement."
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