Stichting Stikkstofclaim (SSC) a sommé la ministre Christianne van der Wal de suspendre le modèle de permis Aerius tant qu'il ne peut être prouvé que les projets auront des conséquences importantes pour les zones naturelles en raison des dépôts d'azote. La fondation donne au ministre jusqu'au 31 décembre 2022. Si elle ne le fait pas, SSC engagera une procédure en référé.
SSC effectue la convocation en particulier au nom d'un journaliste du PAS qui s'est vu infliger une sanction en raison d'une action gouvernementale illégale et sans faute de sa part, donc c'est indiqué.
A l'appui de cela, le SSC se réfère, entre autres, à une note confidentielle du TNO du 26 avril de cette année, qui précise qu'Aerius ne peut reproduire un calcul raisonnablement fiable qu'à une limite comprise entre 1 et 10 mol/ha/an, alors qu'il y a maintenant une limite est fixée à 0,005 mol.
SSC cite ensuite quatre autres arguments. Par exemple, il y a le rapport du comité Hordijk, "Mesurer plus, mesurer de manière plus robuste". Dans ce document, le comité déclare que le modèle Aerius n'est pas adapté à des fins d'octroi de licences.
Le RIVM considère également Aerius inadapté
Comme troisième argument, SSC cite le briefing technique du RIVM, qui s'est tenu devant la commission parlementaire permanente de l'agriculture le 3 novembre. Là, RIVM conclut également que le modèle Aerius n'est pas adapté à l'octroi de licences. Comme quatrième argument, SSC fait référence aux réponses aux questions parlementaires du 6 septembre 2021. Là, le ministre indique que les dépôts au-delà d'un kilomètre de la source ne peuvent plus être retracés jusqu'à la même source. Et cette observation est en contradiction avec la distance de calcul actuelle avec laquelle calcule le modèle Aerius, à savoir 1 kilomètres.
Enfin, SSC se réfère à un arrêt de la Cour de justice de l'UE du 10 novembre de cette année. Cet arrêt précise qu'une évaluation appropriée d'un projet doit lever tout doute scientifique raisonnable sur les conséquences du projet en question. Au vu de ce qui précède, ce n'est pas le cas du modèle Aerius.
Effet des processus de combustion sous-estimé
De plus, la publication d'une étude internationale dans la revue scientifique Nature note que les concentrations d'ammoniac dans l'air sont constituées pour une part beaucoup plus importante d'émissions issues des procédés de combustion que ce qui est actuellement inclus dans la validation du modèle Aerius. En conséquence, les résultats d'un calcul Aerius sont devenus encore moins fiables.
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