L'épidémie de coronavirus provoque de nombreux troubles et tensions sur le marché mondial du porc. Pour autant, les tensions n'ont pas atteint le niveau d'incertitude autour de la peste porcine africaine (PPA), constate René Veldman, spécialiste du secteur de l'élevage porcin chez Rabobank.
La production et la consommation de porc ont été fortement affectées à court terme par la crise corona. Depuis la semaine 11, le prix du porcelet a baissé de 54% et le prix du porc de près d'un quart. Selon Veldman, les infections corona parmi le personnel des abattoirs ne profitent pas au secteur et continuent de causer de l'incertitude.
Malgré les effets à court terme (et peut-être à long terme) de la crise corona, les épidémies de peste porcine africaine devraient avoir un effet plus durable. Veldman déclare donc que l'AVP reste le problème dominant sur le marché mondial du porc, malgré les effets de la crise corona.
"Le coronavirus et la PPA sont tous deux importants pour stimuler les marchés mondiaux du porc. Nous pensons que la PPA aura des effets plus profonds et plus durables sur les marchés mondiaux des protéines animales que le coronavirus."
Perspectives stables
Malgré les effets néfastes de la crise corona, les perspectives du marché ne sont pas négatives. L'année 2020 a bien commencé pour l'élevage porcin et la valeur de la viande de porc néerlandaise reste toujours bonne. L'incertitude reste prépondérante pour le moment. Selon le banquier, la constitution d'un tampon qui a eu lieu en 2019 offre une orientation à l'éleveur de porcs.
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