Le juge ordonne à un producteur de lys de cesser immédiatement d'effectuer une protection chimique des cultures sur une parcelle à Dwingeloo dans la Drenthe. Fin mai, les résidents locaux de la parcelle de lys ont déposé une plainte à ce sujet. Malgré le fait que le producteur ait pris des mesures supplémentaires pour s'assurer que sa pulvérisation était effectuée en toute sécurité, un risque pour la santé ne peut être exclu, selon le tribunal.
De arrêt de la cour d'appel n'est pas qu'une gifle pour l'entrepreneur agricole. Il suit – comme son avocat l'a expliqué devant le tribunal – toutes les exigences qui s'appliquent à la mise en œuvre de la protection des cultures. De plus, l'entreprise a déjà conclu des accords avec la commune de Westerveld, dont fait partie Dwingeloo, pour traiter encore plus précisément la pulvérisation. L'hiver dernier, l'entrepreneur a investi dans un système de réduction de dérive de quatre tonnes, mais les riverains n'en ont aucune idée.
Création de précédent
Les entrepreneurs agricoles craignent que la décision de justice ne crée un précédent pour des situations similaires ailleurs dans la Drenthe et aux Pays-Bas. Les producteurs de lys et les riverains des parcelles – notamment dans la commune de Westerveld – sont en désaccord depuis des années sur l'utilisation de produits phytosanitaires sur la culture. Selon le tribunal, la santé pèse désormais plus lourd que la situation économique de la culture du muguet. Le tribunal fonde sa décision sur la recherche d'un lien entre les produits phytopharmaceutiques et des maladies telles que la maladie de Parkinson, la maladie d'Alzheimer et la SLA.
Ce n'est pas la première fois qu'une justice intervient dans l'utilisation de produits phytosanitaires. Il y a trois ans, la commune brabançonne de Gilze en Rijen a été réprimandée pour avoir appliqué une interdiction du glyphosate sur les terres louées. Cette règle est d'abord devenue illégale expliqué, mais un autre juge a finalement statué que cela wel autorisé. Dans un contrat de bail libéralisé d'un à trois ans, un bailleur peut désormais inclure que certains agents - comme le glyphosate - ne peuvent pas être utilisés.
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