Un ministre de l'aménagement du territoire devrait empêcher la construction de grands parcs solaires sur des terres agricoles de valeur. Le Board of Government Advisers plaide donc pour un nouveau ministre avec un mandat et un budget propres.
Selon les conseillers du gouvernement central, il est urgent d'orienter le développement spatial du paysage. Sinon, ce sera "une grosse pincée", prévient Berno Strootman cette semaine dans le Volkskrant. Strootman est l'un des 1 conseillers gouvernementaux qui fournissent au gouvernement des conseils sur la qualité spatiale. Lundi 3 novembre, ils ont présenté leurs conseils 'Un ministre de l'espace'.
- Conseillers gouvernementaux
Un thème urgent pour Strootman et ses collègues est l'impact de la transition énergétique. De plus, les parcs solaires sont une horreur pour eux. Dans l'avis, ils sont qualifiés de « forme d'industrialisation de la zone rurale ». Le dispositif SDE+ subventionne la production d'électricité renouvelable au moindre coût possible. En conséquence, de grands parcs solaires sont construits sur des prairies. Un exemple d'approche sectorielle qui a des effets négatifs sur d'autres domaines politiques.
Ne sacrifiez pas les terres agricoles
"Les parcs solaires n'ont pas seulement un impact négatif majeur sur notre paysage culturel : selon les conseillers du gouvernement, "c'est aussi mauvais pour le sol et la biodiversité. De plus, la transition vers l'agriculture circulaire nécessite plus d'espace en lien avec l'extensification. Un argument important pour ne pas soustraire des terres agricoles à cette production. Le soleil sur les terres fait grimper les prix des terres, ce qui est désavantageux pour les (jeunes) agriculteurs qui veulent contribuer au passage à l'agriculture circulaire."
Cependant, le régime de subventions SDE du ministère de l'Économie et du Climat garantit que les développeurs peuvent gagner beaucoup d'argent avec les parcs solaires. Strootman : "Un agriculteur qui coopère rapporte entre 6.000 10.000 et XNUMX XNUMX € par hectare et par an. Vous ne pouvez pas rivaliser avec ça." En outre ces prix varient considérablementselon la localisation d'une parcelle. Selon Strootman, des valeurs telles que la qualité du paysage et de la nature ne peuvent pas être exprimées en termes monétaires, elles ne sont donc pas incluses dans l'évaluation des coûts.
Une prise en compte intégrale est nécessaire
La question ne devrait pas seulement être de savoir comment rendre les Pays-Bas durables, mais aussi comment garder le pays beau et vivable. Cela nécessite un ministre qui en soit spécifiquement responsable. Quelqu'un qui est capable de faire une évaluation intégrale. Et ministre de l'Aménagement du territoire s'il appartient aux conseillers. Selon eux, la Vision nationale de l'environnement présentée cet automne est un bon début, mais pas suffisant.
"Une gestion prudente de l'espace rare aux Pays-Bas nécessite un ministre avec une position forte vis-à-vis des ministères sectoriels. Et pour pouvoir faire respecter l'intégralité si nécessaire. Les ministres spécialisés veillent sur les intérêts partiels. L'intégration est nécessaire pour réaliser synergie, pour gérer l'espace et réduire les coûts."
Ministère avec rôle de liaison
Les conseillers plaident pour un ministère de l'Aménagement du territoire à part entière. Celui-ci jouera un rôle de liaison et reliera la stratégie au pouvoir d'exécution. Cela se fait en étroite collaboration avec d'autres départements politiques et les organisations de mise en œuvre. Afin d'alimenter et de stimuler le ministère, un bureau de planification devrait être mis en place qui fournirait des conseils politiques concrets basés sur la conception et l'imagination.
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