Avec une nouvelle vision sur le financement des entreprises agricoles publiée aujourd'hui, Rabobank souhaite jouer un rôle actif pour rendre l'agriculture plus durable. Moins de bétail et des cultures arables plus extensives sont une conséquence logique, déclare Alex Datema, directeur de l'alimentation et de l'agriculture. Comment la banque va-t-elle encourager les agriculteurs à devenir plus durables ? Comment sont gérées les localités proches des zones Natura 2000 ? Et quelles sont les autres conséquences de cette politique ? Nous discutons de la nouvelle vision jusqu'en 2040 avec Datema.
Réduire le cheptel et élargir les cultures arables
Selon Rabobank, la diminution de la production agricole est inévitable d’ici 2040 afin de revenir dans l’espace environnemental disponible. Le cheptel va probablement diminuer, même si cela ne constitue pas un objectif en soi. Aux Pays-Bas, les cultures arables vont également devenir plus étendues, prédit la banque. L'utilisation de pesticides pour la protection des cultures sera réduite. Y compris grâce à l'utilisation de nouvelles techniques. Il est frappant que la banque ne fasse aucun commentaire sur les engrais dans sa vision. La banque pense pouvoir s’orienter vers une réduction significative du soja dans l’alimentation animale.
Quatre scénarios
La baisse de la production agricole est compensée par l’amélioration de la capacité de gain des exploitations agricoles. Selon la banque, cela est crucial pour une activité commerciale économiquement durable. Dans sa vision, la banque prend en compte quatre scénarios futurs qui dépendent fortement des choix que feront le gouvernement, la chaîne et les consommateurs. Ces scénarios vont d'un retrait important dû à la décontamination à froid à un retrait limité grâce à de nouveaux modèles de revenus basés sur oui Plus-value-principe. Le secteur agricole produit dans le cadre de l’espace environnemental et les agriculteurs disposent d’un bon modèle de revenus. Au supermarché, le choix le plus durable est donc le plus intéressant pour les consommateurs d'un point de vue prix. L’idée est que le secteur agricole peut également se retirer en partie du marché mondial grâce à une production de meilleure qualité. En outre, les agriculteurs reçoivent une rémunération pour leurs services de gestion de la nature et du paysage. Ce dernier scénario est privilégié par Rabobank, même si Datema indique néanmoins prendre en compte un scénario de contraction importante, soit 30% de cheptel en moins.
3 milliards d'euros disponibles
Rabobank met à disposition un total de 3 milliards d’euros pour amorcer la transition. La banque souhaite utiliser cet argent pour des réductions de taux d’intérêt, des périodes sans remboursement et des durées plus longues. Si les risques augmentent en raison de mesures de durabilité, cela ne se traduit plus automatiquement par une hausse des taux d'intérêt, indique Datema. "Nous serons désormais plus indulgents à ce sujet." Alors que dans le passé, la banque examinait principalement la rentabilité lors d'une demande de financement, la durabilité est désormais ajoutée comme nouveau pilier qui, selon Datema, est tout aussi important.
Ceci est une réponse à l'article de Boerenbusiness :
[url = https: // www.boerenbusiness.nl/video/10907202/without-sustainability-no-financing-bij-rabobank]Sans durabilité, pas de financement chez Rabobank[/url]
"Si un éleveur de porcs souhaite disposer d'une étable supplémentaire, cet entrepreneur devra d'abord démontrer qu'il travaille de manière durable." La question est alors : quand un éleveur de porcs est-il durable ?
Ce Monsieur Datema est un traître de l'agriculture bio, qui n'a rien fait lui-même et qui veut désormais faire la leçon aux autres agriculteurs ! Je crois aussi qu'une banque qui s'immisce dans la politique est vouée à disparaître.! Parce que nous ne voulons vraiment pas d'une Rabobank comme celle-ci aux Pays-Bas ! Donc de l'argent pour chaque agriculteur, il suffit de passer à ING, ABN-AMRO ou à d'autres banques allemandes, etc., etc. !