Shutterstock

Opinie Pascal Phillips

Le monstre vert menace notre sécurité alimentaire

19 Juillet 2021 -Pascal Philipsen

Mort et destruction. Enfer et damnation. Le résumé bien connu : engrais-produits phytosanitaires-antibiotiques s'en rapproche. Encadré, et ainsi réussi à se mettre sur la carte politique par des radicaux verts vifs qui propagent la flore et la faune sauvages. L'UE a pris le relais. Mais nous ne pouvons pas vivre sur une "nature intacte et sauvage" !

À première vue, il n'y a rien de mal à des révolutions dans lesquelles des personnes persistantes avec une « prévoyance » ou avec une innovation perturbatrice ébranlent considérablement les fondements du statu quo. Comme nous le savons tous, la seule constante dans la vie est le changement. Cependant, de combien de degrés le changement vert à venir devrait-il tourner et à quelle vitesse cette soi-disant transition devrait-elle aller ? Aucune âme vivante qui sait. Mais tout le monde pense savoir.

Changements d'idéologie ; l'air du temps respire. Bien sûr. Mais les idées et les plans mégalomanes concernant le climat, l'environnement et la nature se déroulent sous nos yeux. Le monstre vert valse sur l'agriculture et l'horticulture existantes comme un méga bulldozer. La route de la grande monstruosité naturelle couvre presque toute la chaîne alimentaire. Ce qui était excellent pendant des décennies et qui a apporté la prospérité est maintenant le monstre polluant hideux. Une abomination qu'il faut avant tout vaincre, semble-t-il.

Modèle de compromis
Je suis en faveur d'une agriculture respectueuse de la nature dans laquelle nous devons tenir compte de la nature sur de nombreux fronts. A l'inverse, cela signifie que la nature doit prendre en compte la production alimentaire : la nature agricole inclusive. L'équilibre entre biodiversité et sécurité alimentaire est un modèle de compromis. La capacité de charge de la terre est d'une importance vitale, tout comme une alimentation saine – accessible et abordable pour chaque citoyen du monde. Écologie, high-tech et culture en équilibre grâce à des récoltes infiniment grandes et riches en nutriments. Pas d'épuisement des ressources naturelles. Donner pour prendre est le nouvel état d'esprit. Si un pays réussit à obtenir des résultats distribués grâce au « poldering », ce sont les Pays-Bas. Nous pouvons ouvrir la voie dans ce domaine, mais toutes les parties devront alors faire des compromis. Il n'y a pas de monstres à abattre.

Plus jamais faim
Si nous ne voulons pas que le gâchis éclate, la population mondiale (humaine) devra rester nourrie. Et pourquoi sommes-nous si bien lotis aux Pays-Bas ? Parce que nous n'avons plus à réfléchir au fondement de la pyramide des besoins de Maslow. En tant que consommateurs, nous n'avons pas à nous soucier de nos aliments. Ces préoccupations ont déjà été soulevées par le principal producteur de denrées alimentaires : l'agriculteur !

Si les membres des groupes anti-élevage radicaux, principalement végétariens, ont eu et ont encore le temps de façonner et de propager leur idéologie verte, c'est parce qu'ils n'ont pas à cultiver eux-mêmes des légumes. Ils ne doivent pas tenir compte d'une mauvaise récolte due à des ravageurs ou à de mauvaises conditions météorologiques. Leurs (arrière) grands-parents, en revanche, savaient mieux. "Plus jamais faim" était le slogan accrocheur et coupeur de bois à l'époque. Les engrais, les produits phytosanitaires et les antibiotiques y ont contribué.

Ne mords jamais la main qui t'a nourri
L'idéologie verte qui s'est progressivement emparée de nous tous est en partie due à des générations d'agriculteurs qui se sont produits à l'échelle industrielle et ont ainsi contribué de manière significative à notre richesse et à notre luxe. La nouvelle génération d'agriculteurs est vraiment consciente de la situation et n'est que trop heureuse de devenir plus durable. Mais sans appréciation sociale et politique exprimée en espèces, ce sera sacrément difficile.

La conscience historique et la perspective commerciale de l'entrepreneur agricole actuel peuvent également être mises sur la carte (politique) en plus de toutes les exigences et mesures de verdissement. Pour l'instant la main qui nous a nourris et qui nous nourrit encore est coupée sans scrupule. Cela ne peut pas être l'intention, n'est-ce pas?

Pascal Phillips

Pascal Philipsen est directeur régional pour le sud des Pays-Bas et spécialiste de la fertilisation chez Timac Agro Nederland.

Actualités Politique

Le tristement célèbre amendement à la loi sur les animaux a été abandonné

Actualités Politique

Loi sur la restauration de la nature avec frein d'urgence approuvé

Analyse Politique

Point de rupture des finances, l’agriculture aussi ne va pas bien

Analyse Mest

L'Adema en collision avec le secteur agricole

Appelez notre service client 0320 - 269 528

ou par courrier à soutienboerenbusiness. Nl

tu veux nous suivre ?

Recevez notre Newsletter gratuite

Des informations actuelles sur le marché dans votre boîte de réception chaque jour

login