Climat (in)croyants : gardez le respect de la nature

Le nouveau rapport alarmant de l'ONU sur le climat remue une fois de plus de nombreuses langues dans le monde. Une apothéose des mégaplans verts européens récemment lancés. J'ai moi-même du mal à suivre « aveuglément » les conclusions catégoriques de ce rapport. Est-ce que je tombe maintenant dans la catégorie des "idiots du complot de droite" ? Le rapport du GIEC n'est que science dure, n'est-ce pas ?

Je remarque en ligne que la résistance grandit. La résistance grandit contre la conclusion que l'humanité elle-même a une influence négative sur le climat. Une contre-voix qui peine à prendre pied dans le paysage télévisuel actuel. Et puis ces différents scénarios de réchauffement. Laquelle choisir ? Les négationnistes et les fanatiques du climat sont en désaccord les uns avec les autres. Pari : Personne ne sait vraiment.

La lutte contre le changement climatique. L'urgence est évidente : incendies de forêt et inondations se succèdent. Nous avons déjà à peu près foiré notre planète et devons tout mettre en œuvre pour sauver la terre, tel est le plaidoyer du partisan moyen du (changement) climatique. Agitant l'épais livre du GIEC sur le changement climatique 2021 à la main. Produit par l'élite puissante qui essaie de semer la peur et la panique à travers des scientifiques activistes. Du moins selon le climato-sceptique moyen. La vision et l'approche du climat sont devenues un sujet de division dans la société.

Le dioxyde de carbone est un poison
« Commotion avec effet », c'est ainsi que l'on pourrait appeler l'élaboration du message du GIEC par les experts du climat. Ces prophètes de malheur avec leurs modèles de calcul montrent clairement que l'influence humaine sur le climat, ou plutôt ses conséquences, ne doit pas être banalisée. Selon eux, une révolution est nécessaire dans la pensée et dans l'action.

Vers un monde plus vert qui peut prendre des coups. Vers plus de biodiversité qui se traduit par une résilience naturelle contre les ravageurs et les maladies. Oh non. Le message climatique de l'ONU se résume très simplement : le dioxyde de carbone est un poison. La réduction à ce simple et sobre transfert de connaissances et l'accent mis sur le CO2 devraient assurer la force, la clarté, l'absence d'ambiguïté et, finalement, la prise de conscience.

Son fonctionnement réel est très complexe et incompréhensible. La prise de conscience devrait conduire à un changement dans le mode de production et de consommation des entreprises et des citoyens respectivement. Une politique de tolérance zéro sur les émissions de dioxyde de carbone. Mais avons-nous tous les citoyens et les entreprises à bord ? De la Chine, de la Namibie, de la Russie et de l'Amérique, pour ne citer que quelques pays ?

Exclusif à l'Europe ?
L'Union européenne veut imposer des normes climatiques strictes à ses habitants. Mais le principe de justice « Level Playing Field » est-il pris en compte ? Poser la question, c'est y répondre, j'en ai peur. Je suis prêt à croire et à agir sur le message catastrophique du Code Rouge des Nations Unies, mais pas s'il reste exclusif au continent européen. Chaque citoyen du monde, chaque entreprise et chaque économie doit avoir le droit de réussir ou d'échouer dans la lutte contre le changement climatique. Pour autant qu'on y croit.

Je vois le climat comme une croyance, une religion si vous voulez. Croyance que quelque chose est vrai ou existe. L'un croit, l'autre non. Que nous vénérions ou non nos dieux, nous respectons nos semblables de tous horizons. On s'entraide si besoin. Je vous laisse le soin de décider si cela arrive toujours.

Respect de la nature
Croyant au climat ou incroyant au climat. Vous pouvez également décider vous-même si vous croyez au changement climatique, au contrôle, à l'adaptation ou au statu quo. Mais dans tous les cas tu nettoies ton bordel derrière ton cul. Et traitez la nature avec toutes ses créatures vivantes, uniques, utiles et à première vue moins utiles, qu'elles soient grandes ou petites.

La biodiversité, ou la richesse des espèces, s'adapte aux températures dominantes. Appelez cela le pouvoir de la nature. Mais cette interaction créatrice de résilience entre la vie micro et macro vivante ne peut résister qu'à l'interférence intensive de notre part en tant qu'espèce dominante et unilatérale. Aucune science et rapports épais nécessaires.

Pascal Phillips

Pascal Philipsen est directeur régional pour le sud des Pays-Bas et spécialiste de la fertilisation chez Timac Agro Nederland.

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