Les députés se réuniront demain (4 octobre) pour une table ronde sur le dossier du glyphosate. Début septembre, la Chambre des représentants a voté contre la prolongation de l'homologation de cet herbicide controversé. Le ministre sortant de l'Agriculture, Piet Adema, est-il guidé par les faits ou par l'opinion publique ? À Bruxelles, l'EFSA est positive quant au réenregistrement, mais il sera très intéressant de savoir si une majorité souhaite réenregistrer le médicament.
Le dossier du glyphosate compte désormais des milliers de pages à la Commission européenne. L'EFSA, organisme de surveillance des aliments, a reçu pas moins de 2.800 15 réponses concernant la réhomologation de l'herbicide, qui espère célébrer son cinquantième anniversaire l'année prochaine. Un accord doit être trouvé à Bruxelles entre les ministres de l'Agriculture avant le XNUMX décembre de cette année. L'émotion est vive autour de ce dossier, le glyphosate – également souvent désigné sous la marque Bayer RoundUp – symbolisant l'utilisation de produits phytosanitaires en agriculture. Les organisations de nature, d’environnement et de santé sont impatientes de retirer le RoundUp de son piédestal.
Table ronde
Quelle est la situation actuelle? Le 7 septembre dernier, une petite majorité au Parlement a accepté un mouvement de GroenLinks et du Parti pour les Animaux de ne pas voter pour le réenregistrement du médicament. Le mercredi 4 octobre, députés et intervenants se retrouveront littéralement autour de la table pour discuter parler sur les positions concernant le glyphosate. Divers « documents de position » émanant de toutes sortes d'organisations sont discutés. Du WUR et LTO Pays-Bas à la Parkinson Association et Caring Doctors. Également agriculteur Michel van Andel, qui intervient fréquemment sur le sujet, a déposé son avis.
En fin de compte, ce qui compte, c'est la position du ministre de l'Agriculture sortant, Piet Adema, à Bruxelles. Est-il favorable à un nouvel enregistrement pour dix ans - comme le préconisent l'EFSA et l'AGG (Assessment Group on Glyphosate) - ou ne voit-il aucun avenir pour ce médicament. Programme de recherche Zembla dit après avoir entendu des « sources de La Haye » que ce serait le cas. Ceci malgré le fait que le Ctgb soit positif quant à la réinscription. Pendant ce temps, la même émission télévisée remet en question la fiabilité du Ctgb. Ce n’est pas tout à fait un hasard, au moment précis où le dossier du glyphosate revient sur la table.
L’interdiction est contre-productive
LTO Pays-Bas et le WUR soutiennent également l'avis du Ctgb. Le voir Le chercheur du WUR Pieter de Wolf, également paru dans le Volkskrant, qualifie les alternatives à court terme de pires que le maintien du glyphosate. La suppression mécanique des mauvaises herbes entraîne des coûts plus élevés, une consommation de carburant plus élevée (et donc plus d'émissions de CO2) et est également préjudiciable à l'environnement. "Les producteurs utiliseront de manière plus intensive des herbicides alternatifs", estime De Wolf. Une interdiction est en réalité contre-productive. Le développement ultérieur d'applications spécifiques au site pourrait réduire considérablement leur utilisation, dit-il.
LTO appelle les députés à écouter le Ctgb indépendant et à séparer les faits des émotions. Selon les dirigeants du LTO, le débat social doit être séparé du réenregistrement scientifiquement objectif.
Manque de soutien
Lors de la prochaine consultation de la Scopaff, les 12 et 13 octobre, les Etats membres se prononceront sur le réenregistrement du glyphosate. S’ils ne parviennent pas à trouver un compromis, ils ont jusqu’au 15 décembre pour parvenir à un accord. Avec la disparition du Royaume-Uni de l’UE, le sort repose en grande partie entre les mains de l’Allemagne et de la France. La politique française s'engage depuis un certain temps déjà sur une voie clairement « verte ». Il ne faut donc pas s’attendre à un soutien prochain du côté français au glyphosate, comme le montre également la politique nationale française.
La position allemande n’est pas non plus positive. L'ancienne ministre de l'Agriculture Julia Klöcker a soutenu à elle seule la réinscription - ce qui a provoqué une grande colère au sein de son parti - mais avec l'actuel ministre Cem Özdemir de Die Grünen, la position est claire. Özdemir ne l’a jamais caché. Selon lui, l'enquête de l'EFSA est incomplète et son évaluation est donc sans valeur. Par ailleurs, le cabinet allemand avait déjà exigé en 2021 qu’une interdiction du glyphosate dans le pays s’applique à partir de 2024.
Le réenregistrement du glyphosate reste donc fragile dans l'UE, quel que soit l'avis de l'Adema. Les recherches et évaluations indépendantes de l’AGG et de l’EFSA ne sont pas suffisamment convaincantes pour de nombreux responsables politiques. De plus, il y a l’opinion publique à prendre en compte. Si le médicament n’est effectivement pas réautorisé, une élimination progressive suivra en 2024, au cours de laquelle le médicament ne pourra plus être vendu et les stocks existants seront épuisés.
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C'est en réponse à cela Boerenbusiness article:
[url = https: // www.boerenbusiness.nl/akkerbouw/artikelen/10906205/kiest-adema-voor-feiten-of-emoties-bij-glyphosaat]Adema choisit-elle des faits ou des émotions avec le glyphosate ?[/url]
Ces gens suivent leur propre agenda, coordonné avec des ONG et des technocrates bruxellois, où personne ne sait qui ils sont, d'où ils viennent et pourquoi ils sont là.
les gens ont trop d'intérêt et quel chapeau quelqu'un porte-t-il
mais s’ils veulent interdire ce médicament, ils doivent aussi être assez courageux pour ne pas autoriser les produits contenant ce médicament.
parce que que vous mourriez à cause de ce médicament venu des États-Unis ou de notre pays, cela n'a plus d'importance