La « solution » du ministre de l'Agriculture Piet Adema consistant à ne pas voter pour ou contre le réenregistrement du glyphosate ne peut pas compter sur l'approbation de la Chambre des représentants. Une motion du D66, GroenLinks et du Parti pour les Animaux sur ce sujet a obtenu une majorité parlementaire.
Adema pensait avoir trouvé la solution pour sauver le chou et la chèvre, mais il se ridiculise, a écrit Boerenbusinessle journaliste Jurphaas Lugtenburg dans un article d'opinion. Les députés de gauche ne sont pas non plus « amusés » par la solution proposée mardi par le ministre. suggéré. Début septembre, une motion a également été votée pour voter contre la réinscription pendant dix ans.
Appel urgent
Ou la mouvement – qui a été déposé aujourd’hui lors du débat de deux minutes sur les produits phytopharmaceutiques – va changer les choses, reste à voir. Le député D66 Tjeerd de Groot le pense. Il qualifie la motion d'« appel urgent » à voter contre. Même si une majorité exige que l'Adema vote contre, la motion n'a aucune conséquence pour le ministre sortant.
Une autre motion, également émanant des trois partis susmentionnés, visant à interdire les prairies et la pulvérisation des cultures dérobées, a également reçu le soutien d'une majorité parlementaire. Cette motion demande qu’une interdiction soit imposée au plus tard le 1er juillet 2024. Il existe déjà une proposition parlementaire à La Haye pour mettre en œuvre cette interdiction, mais la date limite est prévue pour 2025.
Votez vendredi
Demain, vendredi 13 octobre, sera une date importante dans le dossier du glyphosate. Les États membres européens voteront ensuite sur le réenregistrement du médicament dans l'UE. Cela nécessite qu'au moins quinze pays (55 % des États membres) votent pour et qu'ils représentent ensemble au moins 65 % de la population européenne.
Si l'Allemagne et la France votent contre, le dossier connaîtra des difficultés. Le premier pays représente 18,6% de la population européenne et la France 15,16%. Cela en fait de loin le plus grand pays, suivi par l'Espagne avec 10,6 %. Les 3,96% des Pays-Bas sont un acteur relativement petit, mais l'accord de l'Adema pourrait s'avérer crucial lorsque les choses arriveront à un point critique.
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