Le gouvernement allemand a annoncé qu'il était en discussion avec la Chine pour lever (partiellement) l'interdiction d'exporter du porc allemand vers la Chine. À ce jour, le gouvernement chinois a accepté de poursuivre les négociations pour voir ce qui est possible.
En septembre dernier, les premiers sangliers infectés par la peste porcine africaine ont été découverts en Allemagne. Dès que certains pays asiatiques, dont la Chine, en ont eu vent, ils ont fermé leurs frontières au porc allemand. L'interdiction d'exporter est toujours en vigueur et exerce une pression considérable sur les prix de la viande allemande. Par le biais des négociations, le ministère allemand tente d'obtenir la levée totale de l'interdiction d'exportation et éventuellement son remplacement par une interdiction d'exportation locale.
Interdiction d'exportation locale
Selon le gouvernement allemand, une interdiction nationale d’exportation n’est pas nécessaire. Le ministre allemand de l'Agriculture réclame une interdiction dans les zones où des verrats infectés ont été trouvés. De cette manière, d’autres régions d’Allemagne peuvent exporter de la viande, ce qui profite au secteur porcin allemand. Suite à l’arrêt des exportations, des milliers de porcs prêts à être abattus sont suspendus au-dessus du marché. Les prix bénéficieront de la réouverture des frontières.
Pour le moment, la balle est dans le camp de la Chine. Le ministère allemand a fourni aux autorités chinoises un document détaillé dans lequel elles répondent à toutes les questions de la Chine sur les mesures prises par l'Allemagne pour empêcher la propagation de la PPA. Nous devons attendre la réponse de la superpuissance asiatique. Compte tenu de l’épidémie de PPA qui a décimé près de la moitié du cheptel porcin chinois en 2019, la prudence du pays est quelque peu compréhensible.
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