Plus de rendement grâce à la culture arable

De Boerenbusiness Roughage Tour suit 10 parcelles de maïs et d'herbe réparties à travers les Pays-Bas cette année. Chaque semaine, nous interrogeons 1 des producteurs laitiers participants sur sa vision et son approche pour la saison de croissance à venir. Cette semaine, c'est Roel Assies, éleveur laitier et agriculteur à Zeewolde (Flevoland).

Les premières opérations de printemps ont commencé, comment sont les parcelles ?  
Le 22 février, 40 m3 de lisier bovin ont été épandus sur les parcelles herbeuses. Mercredi dernier (24 mars) l'engrais a été appliqué, 275kg Grasplus14000. Il s'agit d'un produit similaire au soufre KAS. Le champ de maïs a été labouré dans de bonnes conditions et bien gelé. Contrairement à l'année dernière, la parcelle est en bon état. L'attente est de pouvoir préparer la parcelle pour les semailles sans trop de travail. 

Quelle sera votre stratégie pour cette année ?
« Nous commencerons par la terre de maïs vers la fin avril. Le sol est mis en rotation avant d'être fertilisé avec 55 m3 de lisier de bétail. Après cela, le sol est de nouveau mis en rotation et la semence de maïs pénètre dans le sol, en combinaison avec un phosphate. contenant de l'engrais. Les semis se font en mai. Pas d'exception pour nous et nous ne sommes jamais les premiers à le faire.

« Dès que la croissance de l'herbe commence, nous commençons par l'alimentation estivale de l'étable. Nous utilisons un quart du stock total d'herbe pour l'alimentation estivale des granges et les trois autres quarts pour l'ensilage. Avec l'ensilage, nous visons un ensilage d'herbe à 40-45 % de matière sèche. »

Que ferez-vous différemment cette saison de croissance ?
"Peu de choses vont changer cette année. En dehors de la sécheresse, l'année dernière a été une bonne saison de croissance. En plus d'être un producteur laitier, nous sommes également des agriculteurs arables et cultivons de l'herbe et du maïs de manière arable. Cette façon de cultiver se traduit par des rendements élevés. L'année dernière, 20 tonnes de matière sèche de maïs ont été récoltées avec 36% de matière sèche et plus de 400 amidon. Nous contrôlons nous-mêmes les mauvaises herbes et n'hésitons pas à irriguer le maïs et les prairies.

Vous participez à différents pilotes, pouvez-vous nous en dire plus ?
''Sur la parcelle de maïs, plusieurs bandes sont fertilisées avec 20m3 de moins. Plus tard dans la saison, une fertilisation ciblée des rangs est appliquée sur la base d'échantillons de sol. De cette façon, la plante reçoit l'engrais dont elle a besoin à ce moment-là. Un autre projet pilote sur les pertes d'azote s'intègre parfaitement à cela. Dans ce test, l'azote est mesuré dans les drains et une image est formée de la lixiviation et des pertes. De cette façon, je sais ce que l'usine utilise et où je peux apporter des améliorations. »

Enfin, une expérimentation est en cours sur une approche intégrée de l'ammoniac et du méthane. Il y a divers équipements de mesure dans la grange pour mesurer l'ammoniac et le méthane. »

Cette année vous participerez à nouveau à la tournée du fourrage, qu'en attendez-vous ? 
''J'espère que cette année ce sera plus interactif et que nous pourrons visiter quelques parcelles de démonstration avec le groupe. De cette façon, nous pouvons mieux nous connaître et des discussions intéressantes peuvent survenir. De cette façon, une telle application de groupe de voyage grossier prend également vie. J'espère également avoir plus de commentaires et de discussions au sein du groupe sur les résultats des échantillons d'herbe fraîche et de maïs. »

Erik van der Deure

e.vanderdeure@boerenbusiness. Nl

© DCA Market Intelligence. Ces informations de marché sont soumises au droit d'auteur. Il n'est pas permis de reproduire, distribuer, diffuser ou mettre le contenu à la disposition de tiers contre rémunération, sous quelque forme que ce soit, sans l'autorisation écrite expresse de DCA Market Intelligence.